Agé de 59 ans, cet homme avait commis ces faits « après une soirée au bar » et à leur domicile. Lui et sa femme étaient alors « tous les deux en état d’ivresse », a-t-il été dit lors de l’audience du tribunal correctionnel de Nantes.
Le prévenu souffre en effet de problèmes d’alcool depuis longtemps
Une addiction qui lui a valu de perdre son emploi et plusieurs condamnations pour des délits routiers, des outrages et des injures « racistes ». La victime s’en était sortie avec plusieurs jours d’incapacité totale de travail (ITT).
J’ai fait de grosses erreurs, mais elle jouait avec moi (ndlr. lorsqu’elle avait bu). Je m’excuse de tout ce que je lui ai fait. On ne tape pas sur une femme, et l’alcool n’a pas aidé.
Depuis, les deux se sont séparés mais sont « restés amis » : il l’invite régulièrement « pour la faire manger parce qu’elle a des problèmes pour se nourrir ».
Il a besoin d’elle
« Complètement dans la merde », le prévenu a donc « besoin de quelqu’un derrière » lui pour se remettre sur le droit chemin, quitte à envisager la détention. « Je vais y aller », a-t-il ainsi dit à la présidente lorsqu’elle avait évoqué la possibilité d’une incarcération. Le parquet avait pour sa part requis six mois de prison avec sursis probatoire, comprenant une interdiction de contacts avec sa victime.
L’avocat de la défense estimait qu’une telle solution n’était pas adaptée puisque son client ne serait « pas en mesure de comprendre » ces peines.
Une « tutelle » ou une « curatelle » lui semblait plus appropriée. Le tribunal a finalement opté pour six mois de prison avec sursis probatoire, assortis d’une obligation de rechercher activement du travail et de se soigner. Le prévenu devra enfin accomplir deux semaines de travail d’intérêt général (TIG) au profit d’une association ou d’une collectivité, mais pourra continuer à voir son « amie ».
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