En visite chez son partenaire Facnor basé à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), le navigateur manchois Louis Duc se confie sur sa redescente, quarante jours après la fin de son Vendée Globe, et sur ses prochaines aventures.
Comment allez-vous ? Comment se passe la redescente quarante jours après votre arrivée du Vendée Globe ?
« Jusqu’au jour où j’ai déposé le bateau au chantier, j’étais sous tension, très sollicité par les journalistes, l’organisation… Depuis que l’Imoca est sous le hangar à Caen, depuis dix jours, je m’écroule. La pression redescend et je suis très fatigué, mon corps me dit un peu stop. J’ai passé quelques jours à la montagne pour me reposer. C’était quatre ans d’énergie de dingue où je me suis transformé en chef de chantier, en maître d’œuvre, il a fallu organiser des plannings, gérer des gens ! J’ai besoin de temporiser. Même si j’ai plein de projets dans le crâne. »
Qu’avez-vous prévu pour vos prochaines aventures ?
« Je participerai au Défi Azimut et à la Transat Café L’Or, c’est la dernière course que je ferai avec le bateau avant sa vente. Je réfléchis à un prochain Vendée Globe. Mon envie et ma motivation sont à 300 %. Le projet serait plus gros, avec un bateau à 3-4 millions d’euros, donc on discute avec les partenaires pour savoir si c’est dans leurs coûts et leurs intérêts de me suivre. Ce qu’ils m’ont fait vivre avec ce Vendée Globe était déjà extraordinaire, je les remercie grandement. »
Comme l’a annoncé Violette Dorange il y a quelques jours, participerez-vous à la Rolex Fast Net cet été dont l’arrivée est prévue à Cherbourg ?
« Il y a de grandes chances que j’y sois aussi ! On m’a proposé d’être parrain de l’événement avec Alexis Loison et Maëlenn Lemaitre. »
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