La saison croisière 2025, qui va débuter le 14 avril 2025 au port de Brest avec l’arrivée du Regal Princess, de la Cie Princess Cruises et ses 3 560 passagers, s’annonce « sous les meilleurs auspices », selon les termes d’Armel Gourvil, administrateur de Brest en vue – Office de tourisme. Avec un total de 20 escales prévues (comme en 2024) jusqu’en novembre (la saison s’allonge), mais une capacité supérieure, s’élevant à 30 845 passagers (26 000 l’an passé).
Le plus grand paquebot attendu est le MSC Virtuosa, de la Cie MSC Croisières et ses 6 300 passagers, qui a prévu deux escales, la première le 8 juin, la seconde le 29.
Brest accueillera pour la première fois la Cie Nicko dont le World Voyager, paquebot d’expédition et de luxe pouvant transporter 196 passagers, fera deux escales, les 2 juin et 2 juillet.
Entièrement rénové en 2023 dans les chantiers Damen, le Renaissance (1 100 passagers) de la Compagnie française de croisières, sera de passage pour la première fois le 29 août.
Des compagnies fidèles
Plusieurs compagnies internationales renouvellent leur fidélité au port de Brest. Comme Océania Cruises avec deux escales du Vista (1 469 passagers) les 13 juin et 30 août, Holland America Line avec le Volendam (1 400) le 2 mai, Phœnix Reisen avec ses paquebots Artania (1 200) le 15 juin et Amedea (600) le 14 octobre, Ambassador Cruise avec l’Ambition (1 216) les 18 avril et 27 juin et l’Ambience (1 400) le 26 novembre, dernière escale de la saison.
Passeront également à Brest : Lyrial (244 passagers) de la Cie Ponant le 10 mai, Star Pride (212) de la Cie Windstar le 17 mai, Spirit of Adventure (999) de la Cie Saga Cruises le 9 juin, Azamara Quest (694) le 13 juin et Azamara Journey (694) le 13 septembre de la Cie Celebrity Cruises, et MS Hamburg (380) de la Cie Plein Cap le 12 septembre.
Flexibilité et agilité
Voilà pour le programme. Reste, évidemment, à bien accueillir les visiteurs. C’est l’office de tourisme qui s’en charge. « Pour chaque escale supérieure à 900 passagers (12 sur 20, NDLR), nous installerons six chalets sur les quais, dans lesquels des commerçants locaux proposeront leurs produits », renseigne Armel Gourvil. Des navettes sont mises en place pour gagner le centre-ville et des cars pour les excursions.
« Nous avons les infrastructures portuaires pour bien les accueillir, en toute sécurité, dans cette zone industrielle. », rassure Christophe Chabert, président du directoire de BrestPort. « Avant, nous avions deux quais (réparation navale et conteneurs) où pouvaient accoster les navires de croisière, maintenant nous en avons trois avec le quai EMR. » il ajoute : « Ici, les paquebots représentent 3 % du trafic portuaire. La force du port de Brest, c’est sa polyvalence. Nous avons 4,3 km de quais, aucun n’est dédié à une activité particulière, c’est un atout qui nous confère flexibilité et agilité à s’adapter pour absorber tous les trafics. »
Président de la délégation de Brest CCI du Finistère, Jacques Le Failler souligne l’impact économique des escales pour les commerçants, restaurateurs, transporteurs… : « En moyenne, un passager dépense 72 euros à terre. Cela représente deux millions d’euros versés dans le tissu économique local, chaque année. Ces escales renforcent l’attractivité du Finistère, dynamisent le secteur touristique. »
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