vers des actions dans la Manche ?

Franck Simon, délégué du Rassemblement national (RN) dans la Manche, a vécu la journée de ce lundi 31 mars 2025 « dans l’urgence » avec des membres et des adhérents « tous un peu inquiets ».

À 19 heures, il participait à une visio de Jordan Bardella devant les élus et délégués du parti, dans laquelle le président du RN donnait des nouvelles de leur ex-présidente.

« Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai ressenti de l’écœurement, surtout un sentiment de révolte, explique Franck Simon, 60 ans. Puis celui d’un pays qui dégringole, une blessure supplémentaire faite à la souveraineté du peuple, et une France de moins en moins démocratique. »

Pétition de soutien

Dans la lignée de Marine Le Pen et de ses soutiens, le Manchois voit dans cette condamnation un « empêchement de la Justice ». Il pose la question de la légitimité de celui qui sera élu en 2027, si Marine Le Pen ne parvenait pas à être candidate : « Comme François Fillon en 2017, on pourra se demander s’il aurait été élu. »

Que pense-t-il de l’éventuel « plan Bardella » en guise de plan B ? « C’est difficile à appréhender à mon niveau, répond Franck Simon, à la tête d’une délégation départementale qui compte 600 membres. Dans la Manche, il a eu pour effet de faire venir de plus en plus de jeunes adhérents, de 16 à 25 ans, et de diplômés. »

Il est très bien perçu par tous les militants, même si d’aucuns peuvent lui reprocher de manquer d’expérience pour se lancer dans une présidentielle.

Ceci étant dit, il continuera de soutenir Marine Le Pen dans le temps qui lui est imparti. « Nous allons encourager nos adhérents à signer la pétition de soutien et voir dans quelle mesure nous pourrons nous associer aux opérations de tractage et d’affichage en train de se mettre en place au siège, annonce Franck Simon. Nous allons également en parler avec nos nouveaux adhérents de la Manche lors d’une réunion qui aura lieu dans 15 jours. »