Le constat était clair pour l’entraîneur de l’USO Mondeville après la défaite contre Nice samedi 29 mars 2025 (58-64). Selon lui, jamais son équipe n’a su entrer dans le match pour se donner les moyens de s’imposer. Hors de question toutefois de tout remettre en question avant la dernière journée de saison régulière et le début des playoffs où l’USOM aura l’avantage du terrain. Morgan Debrosse a aussi eu un mot pour Lucile Jérôme, absente lors de cette rencontre, dont l’état de santé inquiète avant le début des choses sérieuses.
« Ce genre de leçon, à ce moment-là de la saison, on l’a déjà apprise »
Morgan Debrosse : « Il y a une petite blessure. Elle passera des examens en début de saison et on en saura plus à ce moment-là. C’est arrivé à l’entraînement, elle allait bien après le match à Montbrison. Sur le match contre Nice, c’est difficile à expliquer. Déjà, on n’est jamais dans le match. Même quand on est un peu devant au début, on se précipite, on ne fait pas les bons efforts. On n’arrive jamais à prendre le contrôle. Mais je ne pense pas que ce soit de la fatigue. Nice a enduré deux voyages en avion et est venu gagner. Je pense qu’on sort de deux très bons matchs contre Le Havre et Montbrison et que tout le monde avait à cœur de valider ça. Mais Nice nous a agressé et on n’a pas su répondre. Comme si on était un peu surpris par ça, alors qu’à ce moment-là de la saison, on doit être prêt à tout. Je n’ai pas reconnu mon équipe, parce que tout le monde a subi. On est tombé dans une détresse collective. On va essayer d’analyser tout ça, et faire en sorte que notre dernier match soit abouti pour prendre de la confiance avant les playoffs. »
« Je ne pense pas qu’on a subi par manque d’engagement physique, je pense qu’on a perdu parce que Nice voulait gagner. On n’a pas respecté l’énergie de notre public. On a le droit d’être fatigué, mais dans les attitudes, on doit proposer mieux à la maison. Normalement, ce genre de leçon, à ce moment-là de la saison, on l’a déjà apprise. On a fait trois matchs en une semaine, c’est vrai. Mais à ce moment-là de la saison, ce n’est pas une leçon que j’ai envie d’apprendre. Ça ne remet rien en cause par contre. On a géré des blessures, ça fait partie du basket. Ce résultat ne fait pas tâche à ce moment-là de la saison, on est toujours 2e. C’est juste qu’il faut qu’on se remette vite à l’endroit. »
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