une première appréciée au run and bike de Saint-Rigomer

Courir et faire du vélo. Cela pourrait faire penser au duathlon. À la seule exception près que, pour participer à cette nouvelle épreuve à Saint-Rigomer-des-Bois, près d’Alençon, dimanche 30 mars, il fallait être en équipe de deux et non pas seul face à soi-même et aux autres.

Entre 3 et 12 km à faire par deux

Le run and bike, discipline développée dans les collèges, a déroulé son tapis vert à un plus large public. Cette course dominicale, proposée dans le Nord-Sarthe, en forêt de Perseigne, était à mettre à l’actif d’Alençon Triathlon.

Selon les formats, les binômes avaient à parcourir entre 3 et 12 km ensemble, un à VTT et l’autre à pied, en alternant à leur guise les rôles, sur un tracé 100 % forêt. « C’est une discipline pratiquée souvent au printemps ou en fin de saison de triathlon », informe Pascal Gibory, président d’Alençon Triathlon.

Pour une première, un baptême, les résultats importaient peu. Pour le club organisateur, il s’agissait de prendre la température, savoir si cette course avait plu. L’opinion générale, parmi les 51 équipes engagées, était unanime : un grand « oui » ! « C’était très sympa. On n’est pas du tout habitués à faire du vélo. Cependant, c’était l’occasion de changer, de découvrir une autre discipline », appréciait Nicolas Thieulin, 43 ans et licencié aux Coureurs-près-Sées, sous l’arche d’arrivée.

Il a fait équipe avec son fils Timéo, âgé de 18 ans, sur le format le plus long (12 km). « Le cadre est magnifique, gras juste ce qu’il fallait. L’organisation est au top. Sur la partie course, ça ressemble à un trail, même s’il n’y a pas un énorme dénivelé. Ça permet aux vélos d’avancer, avec des passages assez larges. Il faut que ce soit adapté aux deux. C’est à refaire, avec grand plaisir. »

« Alterner vélo et course, ça pique un peu les pattes »

Même son de cloche pour les vainqueurs du 6 km, Camille Gallot et Angélique Joannet, également licenciés aux Coureurs-près-Sées. « C’est assez dur, surtout que je suis venu ici à vélo, depuis Chailloué (environ 40 km, ndlr) ! Ça commence à piquer ! », livrait le sportif de 15 ans.

Sa coéquipière, presque quinqua, livrait son analyse : « Le vélo, ça change quelque chose. Moi, je ne fais que de la course à pied. »

Alterner vélo et course, ça pique un peu les pattes. Pour gérer les efforts, Camille a beaucoup plus couru. Moi, j’ai surtout couru dans les côtes, alors que je n’aime pas ça. Je vais plus vite en courant qu’à vélo dans les côtes. On reviendra, c’est sûr, surtout avec une météo au top !

La course était ouverte à partir de 8 ans. Les jeunes, comme Lilou Gallot et Violette Heuzard ont participé. Une grande première, pour elles, du haut de leurs 12 ans : « C’est un peu plus facile que le cross, mais je préfère la course ! » résumait la sœur de Camille. « Le parcours était bien », selon Violette, « même s’il y avait des endroits plus compliqués. »

Saluées par leurs partenaires orange, Aurélie Duchoiselle et Élodie Thieulin, avaient, elles aussi, le sourire, malgré leur dernière place : « Les derniers ne sont pas les premiers ? », s’amusait Aurélie (44 ans).

Pour sa partenaire, « ça ressemble au trail, donc ça va. Après, le VTT, on ne connaît pas. On apprend sur le tas, c’est génial ! Il faut trouver les traces dans la boue. » Aurélie Duchoiselle, un peu rouge, ajoute : « Là, on a fait 6 kms, puis on a changé. On aurait peut-être dû changer un peu plus pour aller plus vite. »

Sans oublier de saluer toutes les deux l’organisation : « Elle était au top, avec des supers bénévoles. On peut avoir peur, parfois, mais c’était très agréable ! »