Le jeudi 10 avril 2025, le peloton du Région Pays de la Loire Tour va arpenter les routes des Coëvrons pour terminer en haut du Montaigu. Le lendemain, au départ de Sillé-le-Guillaume, les coureurs viendront de nouveau faire un petit tour dans les Coëvrons.
Joël Balandraud, président de la Communauté de communes des Coëvrons et maire d’Evron (Mayenne), exprime sa satisfaction d’accueillir une telle course cycliste sur les Coëvrons et revient sur son rapport au vélo.
Le Région Pays de la Loire tour va passer deux jours dans les Coëvrons, comment avez-vous attiré la course jusqu’ici ?
De base l’étape en terres mayennaises devait avoir lieu du côté d’Ernée. Pour différentes raisons cela ne s’est pas fait. L’organisation de la course nous a demandé si on pouvait répondre favorablement à leur demande courant. Ce à quoi on a répondu positivement rapidement. Dans le secteur, on a l’habitude d’accueillir des courses de vélos, tels que les Boucles de la Mayenne.
« Le final dans le Montaigu va être spectaculaire »
Avec une arrivée au Montaigu lors de l’étape 3, vous allez accueillir l’étape reine de cette 3e édition…
C’est la 1re fois que le Région Pays de la Loire Tout pose ses valises chez nous. On possède un territoire avec beaucoup de reliefs, un terrain de jeu optimal pour les cyclistes. L’organisation avait de quoi faire pour organiser une belle étape. Le final dans le Montaigu va être spectaculaire. J’ai cru comprendre que de beaux noms seront au départ de la course. Il va y avoir du monde sur le bord de la route, car les Coëvrons et la Mayenne sont des terres de vélo. On va se régaler
L’épreuve est télévisée sur l’Equipe, l’occasion de donner une belle image du territoire…
Être diffusé en direct, c’est le gros bonus. Vue du ciel, les téléspectateurs vont pouvoir découvrir la beauté et la diversification des Coëvrons. C’est une magnifique vitrine.
Pinot ? « On le voyait gagner le Tour de France… »
A titre personnel, quel est votre rapport au cyclisme ?
Etant plus jeune, je l’ai pratiqué énormément avec mon père. Quand on était encore sur Paris, il nous suffisait de traverser la place de la Porte Maillot pour aller faire des bornes dans le bois de Saint-Cloud. Et puis mon frère, Régis, a fait les belles heures de l’ASPTT Montpellier, en remportant une étape sur les Boucles de la Mayenne en 1999 et en gagnant le Tour de la Guadeloupe en 1998.
Quels sont les coureurs qui vous ont marqué ?
J’ai commencé à suivre le vélo à l’époque du déclin de Bernard Hinault. J’ai suivi de près les batailles entre Fignon et Lemond. L’affaire Festina évidemment. Et puis, j’ai adoré le panache de Virenque et le courage de Voeckler. Plus récemment, comme beaucoup de Français, Thibault Pinot ne m’a pas laissé insensible. On le voyait gagner le Tour de France…
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