Les joueuses du Rouen Métropole Bihorel Basket (RMBB) se sont qualifiées pour la finale de la Coupe de France. Elles affronteront Monaco, l’une des équipes les plus dominantes de la saison en Nationale Féminine 1 (NF1), le 25 avril à l’Accor Arena de Paris.
Un club en pleine ascension
Après une saison intense et une préparation rigoureuse, les joueuses du RMBB sont prêtes à tout donner. Cette finale est un moment historique pour le club et pour le basket féminin normand. Mais si elles sont arrivées jusque-là, ce n’est pas pour rien.
Cette qualification est le fruit d’une grosse saison pour le RMBB, qui dispute sa première année en NF1. Et il faut dire qu’avec neuf heures d’entraînement par semaine, les joueuses ne déméritent pas. Début avril, elles ont le droit à trois jours de repos, ce n’était pas arrivé depuis le 31 décembre.
Nous sommes passés d’un club local à une structure plus large avec la Métropole, mais nous avons gardé notre ADN bihorellais. Cette première saison en NF1 est exceptionnelle. Terminer sur le podium du championnat et atteindre une finale de Coupe de France, c’est quelque chose d’immense.
Au mois de mars, les filles ont discuté six matchs, d’abord deux défaites, puis quatre victoires d’affilée. Elles avaient battu Champagne Basket Féminin en demi-finale (68-66 après prolongation). Malgré la finale en approche, elles gardent leur rythme habituel et ne s’entraînent pas plus que d’habitude. « C’est difficile de faire plus de neuf heures par semaine. Là on est bien », avance le coach.
Pour lui, rien ne sert de se mettre trop de pression. « Cette rencontre, c’est juste la mise en pratique de leur travail et le spectacle final d’une saison. »
« Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne ! »
Ce groupe est très éclectique, avec des joueuses de 18 à 33 ans venant de Paris, Toulouse, du Nord de la France, mais aussi du Cameroun et du Sénégal. Toutes ont l’ambition d’aller loin.
Maty Fall, 28 ans, est au RMBB depuis quatre ans : « Je suis venue du Sénégal et je suis montée en NF1 ici. » Elle qui fait du basket depuis l’âge de 10 ans voit cette finale comme « un rêve ». « On s’entraîne toujours dur, donc ça me fait plaisir d’arriver là. Ça va être une belle finale, on va tout donner », sourit-elle. Et d’ajouter : « Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. »
« Ça va être intense »
L’adversaire du RMBB, Monaco, est une équipe expérimentée, habituée à briller en Coupe de France avec déjà quatre participations. L’an dernier, elle avait atteint la finale mais s’était inclinée. Cette année, elle compte bien prendre sa revanche. Pour autant, Rouen ne part pas en outsider. « On ne commence pas le match avec un handicap, le score de départ est à 0-0 pour tout le monde. Ce sera l’équipe qui en voudra le plus qui l’emportera », prévient le coach.
Hermine Ngueko, 32 ans, vit sa première saison à Bihorel, après avoir joué à Franconville en Île-de-France, et elle aborde ce match avec sérénité : « J’ai déjà fait des grandes compétitions. Là, on affronte une équipe presque invaincue. Après tout se joue sur le terrain. Ce sera un match intense, physique et énergique. » Pour elle, « les filles appréhendent un peu, car elles n’ont pas la même expérience, mais moi j’ai hâte ».
L’engouement autour de l’équipe est fort. Trois bus de supporters l’accompagnent à Paris. L’équipe masculine de Notre-Dame-de-Gravenchon jouera elle aussi la finale de la coupe de France, contre Marmande.
Pour savoir si le RMBB réussira l’exploit d’inscrire son nom au palmarès de la Coupe de France, réponse le 25 avril !
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