Petit à petit, l’oiseau fait son nid. C’est le cas du club de rugby de Coulommiers qui a connu, en senior, le niveau national.
La section, aujourd’hui au plus bas niveau régional, a des objectifs clairement fixés. « Même si cela prend du temps, le travail de formation paiera », confie un dirigeant.
En effet, le club a opéré une mue salvatrice. Aucun effet JO, seul le mondial organisé en France aura permis d’attirer de nouvelles têtes à un sport parfois qualifié de dur dans l’impact physique.
« Nous gardons dans notre école une entité propre, des plus petits aux U14 et bien entendu en seniors, nous avons obtenu un label pour notre école. Nos U12 et U14 sont invaincus », analyse un des présidents, Johan Gavelle.
Par ailleurs, le changement de nom est entré maintenant dans les mœurs. À Coulommiers il y a bien des années, le rugby, c’était l’Olympique columérien. Évolution des temps, le club attire maintenant des adhérents de toute la Brie, le nom Coulommiers Pays de Brie Rugby (CPBR) collant plus à la réalité du terrain. L’autre réalité, c’est que le club a pris une nouvelle orientation en développant l’outil communication.
Un passage obligé permettant ainsi sur Facebook et Instagram de suivre l’actualité de la section notamment sur le tournoi loisir à venir.
S’échauffer avec les Tamalous
Le rugby se diversifie aussi dans ses pratiques. Il existe ainsi une section loisir à cinq qui travaille sur son tournoi depuis plusieurs mois. Le public sera même convié à s’investir physiquement à 9h ou en encourageant.
Le rugby à cinq, c’est 7 ans d’existence au club et un nom insolite, les Tamalous. « On porte ce nom depuis deux ans, à la suite d’un tournoi à Reims, nous avions toutes et tous un peu mal partout, le nom est resté », souligne une licenciée.
Une section comptant 25 pratiquants, de 18 à 54 ans, dont 40 % de femmes. Sur le terrain, c’est bien différent du rugby classique. « Pas de plaquage, le touch est ce qui remplace l’action de plaquer. Lorsque le porteur de balle est touché avec les deux mains par un joueur, le jeu se stoppe.
Il n’y a pas que la vitesse qui compte, on travaille énormément les stratégies et les passes », commente une joueuse. L’équipe des Tamalous a ainsi mis beaucoup d’énergie pour le tournoi du 5 avril au parc des sports.
Dès 9h, l’entraînement collectif est ouvert à tout le monde et sera effectué par un coach sportif. « Pour venir jouer avec nous, même après le tournoi, il n’y a pas de prérequis, on passe un bon moment le mardi à partir de 20h au parc des sports », poursuit un joueur.
Les valeurs, c’est essentiel
Comme d’autres sports collectifs, le rugby offre donc une partie loisir. La compétition est aussi importante et intense cette saison des costauds U14, aux U16 (en entente avec Meaux) jusqu’aux seniors.
Pour ces derniers, le club n’a pas d’objectif prioritaire. « Nous avons terminé la saison dimanche, le but, c’est de former un groupe qui s’entend et vit bien, tout en adhérant aux valeurs de CPBR. On a des licenciés qui ont effectué leur premier match de rugby cette saison », note Johan Gavelle.
La qualité avant tout, le club, en fonction des éducateurs disponibles, accueille ou pas (il a fallu refuser des jeunes), des adhérents.
Dans son optique de progression, CPBR cherche des éducateurs, des bénévoles, toute aide sera précieuse. Une mue indispensable pour exister car la concurrence est féroce tout autour de Coulommiers.
D’ailleurs, la section rugby participera pour la première fois, le 28 avril, à l’animation du stade vers l’emploi, l’athlétisme ayant été le premier club de la commune à participer à ce dispositif de France Travail permettant la rencontre de recruteurs et demandeurs d’emplois.
Le rendez-vous des Tamalous. Tournoi le samedi 5 avril à Coulommiers. Début des matchs à 9h30, finale prévue à 13h. Restauration, buvette sur place, tombola, au terrain d’honneur du parc des Capucins. Juste après le tournoi loisir, l’école de rugby prend le relais à partir de 14h30.
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