une entreprise allemande devant le tribunal d’Évreux

Dix ans après les faits, la justice va tenter d’apporter une réponse à la famille de la victime. Le 16 octobre 2014, Samuel Kestelyn, 43 ans, céréalier à Manthelon (aujourd’hui Mesnils-sur-Iton), perdait la vie dans un accident. Selon les éléments que nous vous relations à l’époque dans La Dépêche d’Évreux et Eure Infos, l’agriculteur testait un nouveau semoir sur ses terres au moment du drame. Il a chuté de la plateforme où il se trouvait est s’est retrouvé prisonnier de la herse rotative du semoir. II est mort sur le coup, broyé par l’engin, laissant derrière lui une femme et trois enfants âgés de 6, 12 et 16 ans.

L’affaire sera jugée ce mardi 25 mars 2025 à l’audience correctionnelle du tribunal d’Évreux. La société allemande Horsch maschinen GMBH, spécialisée dans la conception d’engins agricoles, et ses représentants légaux sont convoqués devant la justice pour répondre d’homicide involontaire.

Trafic de chevaux et Le Baron

Les magistrats auront fort à faire cette semaine. Mardi, ils devront également se pencher sur un trafic de chevaux dans un haras de Sylvains-les-Moulins (lire La Dépêche du 31 janvier). Le gérant du haras et quatre autres personnes sont renvoyés devant le tribunal.

Jeudi, c’est un autre dossier de longue haleine qui sera jugé à Évreux. Maintes fois renvoyée, l’affaire du Baron devrait connaître son épilogue (sauf énième rebondissement). Quatre personnes liées de très près à l’ancienne brasserie de la place Clemenceau devront s’expliquer. Trois sont poursuivies pour « complicité de direction, gestion ou contrôle d’une entreprise commerciale malgré interdiction judiciaire » et une pour « direction, gestion ou contrôle d’une entreprise commerciale malgré interdiction judiciaire et pour abus des biens ou du crédit d’une SARL par un gérant a des fins personnelles ». La société J-LASH, par le biais de laquelle était dirigé Le Baron, apparaît également sur le banc des prévenus.

Les différents comptes rendus de ces audiences seront à lire dans les prochaines éditions de La Dépêche et d’Eure Infos.