Un incendie s’est déclaré le dimanche 6 avril 2025, vers 21 h, au sein de la communauté Emmaüs de Follainville-Dennemont (Yvelines). Le feu, dont l’origine est pour l’instant inconnue, a ravagé un local de 80 m2, situé au beau milieu de l’immense propriété, qui servait de lieu de stockage pour des bibelots en tous genres, des sacs, des chaussures ou encore de la vaisselle.
Fort heureusement, l’intervention de trois véhicules de pompiers a permis de rapidement maîtriser le sinistre et d’éviter sa propagation aux autres bâtiments, notamment celui où résident les 34 compagnons.
À quelques jours de la grande vente
Pour la communauté Emmaüs de Follainville-Dennemont, cet incendie est toutefois un coup dur, à quelques jours de la grande vente prévue les 12 et 13 avril 2025.
« C’est un rendez-vous important pour nous et on a perdu beaucoup d’objets, déplore Mathieu de Saqui de Sannes, le directeur de l’antenne locale. Une conduite d’eau a aussi été touchée et par conséquent on a dû la couper à toute la communauté. Mais la vente aura bien lieu. »
Il s’interroge aussi sur les circonstances de l’incendie.
« Dans le local, il n’y avait pas de gaz et aucun problème au niveau des installations électriques. Je ne sais pas encore s’il y aura une enquête ou pas et je ne veux pas lancer de polémique. Même si ce ne sont que des dégâts matériels, c’est pénible ! »
Une autre communauté touchée le jour même
Le dimanche 6 avril 2025, une autre des 125 communautés Emmaüs de France a été le théâtre d’un incendie. Il s’agit de celle de Déols (Indre), près de Châteauroux. Dans ce cas précis, le feu a ravagé la quasi-totalité d’un bâtiment faisant environ 800 m2.
Fin 2024, deux incendies avaient également touché des communautés Emmaüs. L’un, d’origine criminelle, s’était produit à Camon (Somme) dans la nuit du 3 au 4 novembre. L’autre avait atteint la communauté de Servas (Ain) dans la nuit du 28 au 29 septembre.
Volonté de nuire ou simple coïncidence ? Tous ces faits sont en tout cas intervenus quelques mois après la publication d’un premier rapport, le 17 juillet 2024, révélant des agressions sexuelles présumées imputées à l’Abbé Pierre, le fondateur de l’œuvre caritative, entre fin 1970 et 2005,
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