On en connaît plus sur les circonstances de la mort d’un homme de 53 ans à Pessac, dans la nuit du 5 au 6 février 2025. Lors de sa garde à vue, un individu a avoué lui avoir porté le coup de couteau mortel.
Cette nuit-là, les sapeurs-pompiers de Gironde sont intervenus au domicile d’un homme de 53 ans « qui présentait des signes d’hémorragie massive », indique Renaud Gaudeul, procureur de la République de Bordeaux. Les secours ne sont pas parvenus à réanimer la victime, originaire de Moselle, et son décès a été prononcé à 0h36.
Une violente altercation à l’origine du décès
Trois personnes étaient sur place, en état d’ivresse, et ont été placées en garde à vue. Dans un premier temps, les trois hommes ont évoqué « une violente altercation sans expliquer ce qui avait pu provoquer le décès ».
L’autopsie a permis de déterminer l’origine du décès : une plaie « au sein de l’oreille droite, occasionnée par un objet piquant et tranchant ». Une seconde blessure a été découverte sur la paume de la main droite. Elle peut être compatible avec une lésion de défense.
Et en fin de garde à vue, l’un des trois hommes a admis avoir porté le coup de couteau mortel à la victime. Il s’agit d’un homme né en 1967, également en région parisienne, déjà condamné pour des faits de violences aggravées en 2012. Sur ses indications, les enquêteurs ont retrouvé un couteau à proximité du domicile de la victime.
L’information judiciaire devra en particulier préciser les circonstances de la survenue des faits. L’origine de l’altercation reste floue à cette heure, les deux autres hommes ont indiqué ne pas avoir vu le coup fatal. L’un est né en 1972 en Angola, l’autre en 1978 en région parisienne. Tous deux ont également été condamnés pour des faits de violences aggravées au préalable.
Le suspect mis en examen
À l’issue de leur mesure de garde à vue prolongée, vendredi soir, les trois hommes ont été déférés au parquet et leur placement en détention provisoire a été requis.
Une information était alors ouverte du chef de meurtre à l’égard des trois hommes présents au moment des faits, indiquait le procureur de la République dans un communiqué vendredi soir.
Le juge d’instruction n’a finalement pas retenu la qualification de meurtre, indiquent nos confrères de Sud Ouest. L’homme de 58 ans a été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Les deux autres ont été placés sous le statut de témoin assisté.
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