Un homme de 74 ans est décédé après avoir été pris en charge aux urgences du Centre hospitalier Général Louis Pasteur, à Dole. Une information communiquée le jeudi 13 mars 2025 par l’établissement, qui privilégie « une erreur d’administration de médicament » et qui avait été révélée par nos confrères du Progrès.
Une enquête du chef « d’homicide involontaire », confiée au commissariat de police de Dole, a été ouverte et « les investigations suivent leurs cours », a précisé la procureure de la République de Lons-le-Saunier.
Des investigations menées en interne
Ce patient avait été pris en charge par les urgences le mercredi 26 février dernier. « Son état s’est rapidement détérioré » et il a été transféré vers l’unité de réanimation du CHU de Besançon, où il est décédé lundi, a précisé dans un communiqué la direction de l’hôpital de Dole, confirmant l’information du Progrès.
« En l’état des investigations menées en interne, l’hypothèse d’une erreur d’administration de médicament par un personnel du service des urgences est privilégiée », selon l’établissement.
L’infirmière aurait injecté un sédatif par erreur
Selon Le Progrès, le septuagénaire souffrait de problèmes cardiaques et s’était rendu aux urgences en l’absence de son médecin traitant, car son cœur battait « un peu vite ».
« L’infirmière s’est trompée d’ampoule et a injecté un sédatif. Mon mari a fait un arrêt cardiaque et s’est retrouvé plongé dans le coma », s’est confiée l’épouse du défunt auprès du quotidien.
La direction de Louis-Pasteur a lancé une enquête administrative afin « d’établir les causes organisationnelles et les responsabilités individuelles à l’origine de cet événement grave ».
Cet « événement indésirable grave » a été signalé auprès de l’Agence régionale de santé, note le communiqué.
Avec l’AFP
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