Une information judiciaire a été ouverte et un juge d’instruction est saisi, après le terrible accident survenu dans la nuit de vendredi 4 à ce samedi 5 avril 2025, à Montpellier, où un motard a eu la jambe droite arrachée par une voiture. La mise en examen de la conductrice domiciliée à Nissan-lez-Ensérune, âgée de 24 ans vise le délit de « blessures involontaires avec une interruption totale de travail de plus de trois mois et/ou une infirmité totale avec comme circonstances aggravantes une consommation d’alcool, de cannabis et une inhalation de ballons de protoxyde d’azote ».
Vers 1h25, cette nuit-là, le pilote de la moto qui gère un bar dans l’Écusson à Montpellier et qui regagnait son domicile de Carnon-Plage (commune de Mauguio) était arrêté au feu rouge à l’angle de l’avenue Jean Mermoz, de la rue des Roitelets et du carrefour Rimbaud conduisant au quartier des Aubes, lorsqu’il a été violemment percuté par l’arrière par un véhicule. Dans le choc effroyable, la jambe droite du motard était sectionnée au dessus du genou, désolidarisée du corps et retrouvée vingt mètres plus loin, tandis que la voiture terminait sa course à 50m du point d’impact.
Le motard âgé de 65 ans qui perdait son sang en abondance était sauvé par un témoin qui lui a posé un garrot jusqu’à l’arrivée des pompiers et du Samu. Il est hospitalisé au département anesthésie réanimation -DAR- avec le pronostic vital engagé. La chauffard, légèrement brûlée à cause du déclenchement de l’airbag était soignée aux urgences du CHU, avant d’être placée en garde à vue au commissariat central.
Gaz hilarant
Était-elle seule dans la voiture ? Des témoins qui ont assisté à l’accident ont assuré aux policiers avoir aperçu une passagère quitter le siège avant passager et s’enfuir en courant, des indications que les enquêteurs s’emploient à vérifier. La conductrice est titulaire d’un permis de conduire probatoire a été vue par des automobilistes en train d’inhaler du protoxyde d’azote avec des ballons qui produit du gaz hilarant dangereux pour la santé,alors qu’elle se trouvait au volant et ce quelques minutes avant le drame.
Sur les lieux, lors de leurs constatations, les policiers nationaux n’ont pas retrouvé la moindre trace de freinage, c’est dire si le choc a été terrible entre la moto et le véhicule lancé à une vitesse élevée, supérieure à celle autorisée.
La vingtenaire a été présentée au parquet de Montpellier à l’issue de sa garde à vue et le procureur de la République a ouvert une information judiciaire. Désormais, les investigations sont supervisées par un juge d’instruction.
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