C’est une enquête minutieuse qui a permis d’arrêter un jeune homme de 25 ans, auteur d’une série de car-jackings ciblant les camions de livraison Chronopost. Agissant dans le Var, le Vaucluse et le Rhône, il avait mis en place un mode opératoire bien rodé : attendre que les livreurs chargent leur véhicule avant de s’y engouffrer et de prendre la fuite avec leur cargaison, rapporte Var-Matin.
Un butin de près de 58 000 euros
Tout commence le 7 mars 2024, à La Seyne-sur-Mer. Lorsqu’un livreur, sous-traitant de Chronopost, charge son camion sur un dépôt de La Poste lorsque l’individu monte dans la cabine, le contraignant à sauter en marche. Le fourgon sera retrouvé vide quelques heures plus tard à Toulon.
Grâce aux caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs repèrent une Renault Mégane faussement immatriculée, qui surveillait le dépôt plusieurs jours avant le vol. Son parcours est tracé jusqu’à Marseille, révélant un réseau bien organisé.
Le jeune homme applique la même méthode sur Le Pontet (Vaucluse) et Saint-Priest (Rhône), avec un préjudice total estimé à 57 904 euros, ciblant principalement les bijoux et téléphones contenus dans les colis.
Identifié et condamné
Domicilié à Marseille, le suspect est interpellé le 7 octobre 2024 après s’être présenté de lui-même au commissariat de La Seyne. Il tente de nier, affirmant qu’il « prête souvent son véhicule sans savoir à qui ». Mais l’enquête démontre qu’il utilisait sa propre voiture et disposait de plaques volées.
Jugé le 3 mars 2025 à Toulon (Var), il a été condamné à 12 mois de prison ferme.
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