Ce trafic avait été révélé suite au démantèlement de la messagerie canadienne cryptée SkyECC.
Ces quatre hommes, dont l’un vit à Talmont-Saint-Hilaire, avaient déjà comparu aux côtés de douze autres devant la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes pour avoir participé à l’importation XXL de 2,4 tonnes de cannabis entre 2020 et 2022, depuis le Maroc, via « la route ».
L’enquête avait démarré par le démantèlement de la messagerie canadienne SkyECC, surnommée « la messagerie du crime », dont les serveurs étaient en fait situés à Roubaix : pendant un an, les enquêteurs de Lille avaient pu intercepter le trafic réseau de ce serveur.
Trafic de grande ampleur
L’exploitation des données avait permis d’ouvrir des milliers d’enquêtes de police et de gendarmerie en France, en Belgique et aux Pays-Bas, comme pour ce trafic de cannabis de grande ampleur dans la région choletaise. Les prévenus de cette affaire sont pour l’essentiel insérés socialement et pères de familles.
Pour rappel, dans l’attente du réexamen de l’affaire, la cour d’appel de Rennes en avait remis deux en liberté, il y a quelques semaines.
« Semi-grossiste »
Le Vendéen qui faisait partie des prévenus ayant fait appel de cette affaire est soupçonné d’avoir été le « semi-grossiste » du réseau sur la région vendéenne. Il avait été condamné à quatre ans de prison ferme et pourrait y retourner si la peine venait à être confirmée.
En fin de journée, vendredi 4 avril , la représentante du parquet général a mis fin au suspense dès le début de ses réquisitions : elle a sollicité la confirmation du premier jugement pour « chacun d’entre eux », estimant qu’ils étaient animés par la même motivation de « faire de l’argent facile et rapidement ». Les prévenus seront fixés sur leur sort d’ici à la fin du mois de mai.
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