Les policiers de Mende (Lozère) ont mis fin à la « cavale » d’un homme il y a quelques jours dans les rues de la préfecture. Une interpellation musclée qui s’est déroulée en deux temps.
Il y a d’abord eu le temps d’identification du suspect. Que l’on doit à un agent d’accueil du commissariat mendois. Celui-ci n’était même pas en service, mais il avait de la mémoire et il était physionomiste. Il a reconnu dans la rue un individu qui refusait de se soumettre à une décision de justice depuis quelques semaines. « Il a immédiatement composé pour le 17 pour en informer ses collègues », précise la commandante Nadège Thouard.
Physionomie, détermination et réflexe
En début de soirée, vendredi 7 mars 2025, alors qu’ils étaient en patrouille pédestre, les policiers mendois se dirigeaient donc vers le lieu supposé de destination de cet homme d’une trentaine d’années. Et le reconnaissaient. Pour les forces de l’ordre, pas de doute, c’était bien lui.
Sauf qu’il circulait à vélo. Et leur injonction de mettre pied à terre restait sans effet. Au contraire. Le cycliste fonçait même « délibérément sur les policiers, obligeant l’un d’eux à s’écarter au risque d’être blessé », raconte la commandante.
Deux équipages pour le maîtriser
Mais le policier en question a quand même eu le réflexe d’attraper le mis en cause par son vêtement, avant de tenter de procéder au menottage, avec l’aide de ses deux coéquipiers. Il a fallu le renfort d’un second équipage pour enfin maîtriser le suspect qui persistait à se débattre. C’était peine perdue. Il était alors placé en garde à vue.
Dès le lendemain, il était incarcéré pour exécuter une peine de 21 mois. Mais il n’est pas au bout de son parcours judiciaire. Il est désormais convoqué au tribunal de Mende le 15 mai 2025 afin d’être jugé pour les faits de rébellion. Et devrait donc rester plus longtemps en prison.
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