En rentrant du travail dimanche 9 février 2025, Marie (le prénom a été modifié) est tombée sur une scène digne d’un film. Six voitures banalisées de gendarmerie et deux camions de pompiers étaient postés devant chez elle, dans le petit bourg d’Izon, près de Bordeaux.
« On m’a dit que je ne pouvais pas rentrer chez moi, alors que mon mari et mes enfants étaient à l’intérieur de la maison », relate la Girondine. En cause : une opération de gendarmerie, qui était en cours pour tenter de négocier avec un forcené, retranché chez lui depuis midi. L’homme suicidaire représentait vraisemblablement un danger pour lui-même.
Des hommes prêts à tirer dans son jardin
« C’était impressionnant, souligne Marie. Il y avait le GIGN, avec deux gendarmes armés prêts à tirer dans mon jardin, et deux de plus de l’autre côté. » En face de chez elle, les forces de l’ordre avaient également « monopolisé une maison, où se trouvait une famille, pour respecter le périmètre de sécurité ».
En réalité, malgré le protocole mis en place, les échanges entre l’homme retranché et les forces de l’ordre ont été assez rapides. D’après nos informations, il n’avait pas d’arme lorsque les gendarmes sont entrés chez lui et il s’est rendu « dès le début de la négociation ».
L’opération s’est terminée vers 16h30, « mais ils sont partis sans nous expliquer quoi que ce soit sur les raisons de leur intervention, et tous les voisins sont inquiets depuis », déplore Marie, qui reste « ravie que les choses se soient bien terminées ».
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