Un jeune cuisinier de Lorient (Morbihan) était poursuivi pour détention, usage et transport de drogue en récidive ainsi que le port d’un couteau à cran d’arrêt lors d’une comparution immédiate au tribunal de Lorient le 19 mars 2025.
Déjà condamné pour trafic de stupéfiants
Mis à la porte par ses parents à 14 ans et une expérience dans la rue, ce jeune Lorientais a enchaîné les boulots de cuisiniers dans plusieurs restaurants.
Connu des services de police (2020 et 2023 pour consommation et vente de drogue), il a été arrêté lors d’un contrôle routier 14 mars 2025.
En comparution immédiate le 19 mars, plusieurs faits lui sont reprochés : détention non autorisée de stupéfiants en récidive, transport non autorisé de stupéfiants, acquisition de stupéfiants, usage de stupéfiants, outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, port sans motif légitime d’arme blanche.
Arrêté lors d’un contrôle routier
Un contrôle routier est déclenché pour un excès de vitesse et un oubli de clignotant du conducteur de la Citroën. Passager de la voiture, le cuisinier cache la drogue près du frein à main. La police n’est pas dupe. L’odeur aidant.
Il trouve du cannabis et de la cocaïne. Lors de la perquisition au domicile de son ami qui le loge depuis un mois, les forces de l’ordre trouvent aussi de l’héroïne et de l’équipement pour le conditionnement de la drogue (deux balances de précision notamment). Du cannabis est retrouvé dans un paquet de Twix. « Toute la drogue est à moi », dit l’accusé qui dédouane son ami.
« Je peux tout consommer, c’est mon terrain de jeu », a-t-il lâché aux enquêteurs.
Environ 7 000 euros de drogue
Le jeune homme qui justifie cette drogue pour sa consommation personnelle est repris par la présidente du tribunal. « On estime qu’il y en a pour 7 000 euros. Comment vous financez cette consommation avec votre salaire de cuisinier ? », demande-t-elle. « Je ne sais pas », répond-il.
Je consomme du cannabis, un à quinze joints par jour (2 à 3 par jour dans une autre déclaration) et tous les jours de la cocaïne. Les joints, c’est pour me détendre, la cocaïne pour tenir au boulot et l’héroïne quand je vais mal.
« J’achète en gros la drogue. Je n’en revends pas », avance l’accusé pour se défendre.
En récidive légale pour une condamnation de 2020, le jeune homme a été condamné à 20 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans.
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