De prime abord, il peut sembler difficile d’associer l’image de l’UNA des Vallées au Marathon de Paris. Pourtant, trois jeunes de L’Aigle (Orne), dont deux travaillent au sein de la structure d’aide à domicile, ne tardent pas à faire le lien.
« J’avais en tête de faire le marathon et j’ai vu dans le règlement qu’il était possible de le faire au nom d’une association », confie Jonathan Raton.
L’idée c’est de représenter les aides à domicile qui ont des journées marathon et de valoriser ce métier qui est encore aujourd’hui moins considéré que les métiers du soin. Sauf que ce sont des professions étroitement liées pour le bien des personnes.
« Donner une image positive de l’UNA »
Avec déjà un 10 km dans les jambes, Jonathan n’a pas eu besoin d’allonger la foulée pour convaincre l’UNA des Vallées. « Sébastien Chevalier, le directeur, a tout de suite adhéré au projet car il sait que cela peut donner une image positive de l’association, une image de dynamisme ».
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De son côté, Nicolas Boitard dispose d’une expérience un peu plus conséquente et, avec ses amis du club Les Coureurs Près Sées, il avale les kilomètres. « Depuis mes 40 ans, je fais un marathon par an et celui-ci sera donc le quatrième ». Mehdi Afif est quant à lui bien connu dans le milieu sportif aiglon et notamment au club de foot.
Terminer dans un temps entre 3h20 et 4h
Tous les trois, « nous nous sommes promis un jour de faire un marathon ensemble et nous avons trouvé que cette occasion était trop belle ». En septembre dernier, le trio prend la décision de s’aligner au départ, mais cela ne se fait pas sans quelques précautions.
Avant de nous lancer dans le marathon, nous avons voulu nous tester sur un semi-marathon, que nous avons terminé
Nicolas, Mehdi et Jonathan ont tous des niveaux différents en course à pied. Nicolas espère pouvoir terminer le marathon de Paris en 3 h 20, Mehdi compte finir dans sa foulée en 3 h 30 alors que Jonathan voudrait boucler les 42 km 192 en moins de 4 h. Le record de l’épreuve est de 2 h 04 min21 par le Kényan Elisha Rotich en 2021.
« Eviter de se mettre dans le rouge »
Avec des objectifs différents, chacun des trois représentants de l’UNA des Vallées va devoir préparer ce défi sur un rythme peu comparable. « En revanche, d’ici le marathon le 13 avril prochain, c’est au minimum trois entraînements chacun par semaine pour un total de 40 à 50 km ».
Chacun sait où il met les pieds et ne s’engage pas à la légère.
En course à pied, si on ne s’écoute pas un minimum, on ne va pas au bout et on est vite rappelé à l’ordre
Une façon de dire qu’il ne faudra pas se laisser emballer par la foule de participants lors de l’épreuve et adopter un faux rythme.
Ce que confirme Nicolas en soulignant que « l’on ne peut pas courir 42 km en étant essoufflé. Il faut trouver son rythme et éviter de se mettre dans le rouge ».
« On n’a pas le droit d’abandonner »
Le 13 avril prochain, au milieu des 50 000 participants, en cherchant bien, les observateurs vont pouvoir apercevoir trois tee-shirts aux couleurs de l’UNA des Vallées. Si vous avez du mal à les reconnaître, voici un moyen de les repérer.
Face au mur des 35 km, quand beaucoup de coureurs sont dans le dur, ce sont ceux qui auront un coup de boost en se disant qu’ils sont là pour représenter les marathoniennes de l’aide à domicile. « Quand on pense à la mission qu’elles remplissent au quotidien, on n’a pas le droit d’abandonner ».
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