Comme chaque année à la même date vient l’heure de la nostalgie pour tous les adorateurs de l’ovalie. Si ce Tournoi des 6 Nations s’achève sur une très bonne note pour le XV de France, vainqueur de la compétition, ce succès ne s’est pas construit sans y laisser quelques plumes. Actu Rugby fait le point sur ce que l’on a aimé et pas aimé lors de ce Tournoi des 6 Nations 2025.
Ce que l’on a aimé dans ce Tournoi des 6 Nations
Si le sprint final s’est joué dans un mouchoir de poche, cette fois-ci, les Bleus ont fait le job pour ne pas avoir à calculer. Le XV de France, largement favori après sa victoire historique en Irlande, devait cependant remporter le dernier match face à l’Écosse afin d’être assuré de la première place. Anglais, Écossais et Irlandais, tous encore en lice pour le sacre lors de la dernière journée y ont cru jusqu’au bout. Les trois équipes de tête se tiennent en seulement deux points au classement final de ce Tournoi des 6 Nations 2025.
- L’Angleterre de retour en force
Il n’est jamais bon de perdre contre son voisin d’outre-Manche, dans un sens comme dans l’autre. Pourtant, les Anglais ont réussi un exploit, en battant le XV de France à Twickenham au bout d’un match à rebondissements. Longtemps brouillonne, cette nouvelle génération anglaise a démontré qu’elle avait bien du talent. Elle s’est probablement trouvée un n°10 d’envergure avec Finn Smith. Mais plus globalement, il semble que ce soit tout un collectif qui s’est révélé côté anglais lors de ce Tournoi des 6 Nations. Il va falloir se méfier du XV de la Rose à l’avenir.
Monstre d’efficacité, en témoigne les innombrables records battus par le XV de France lors de cette édition, cette attaque française tend à être redoutée sur la scène mondiale. Le triangle arrière des Bleus s’est montré redoutable, Penaud, Ramos et Bielle-Biarrey sont auteurs de 121 points dans ce tournoi. Ils symbolisent la bonne forme de la ligne de 3/4 du XV de France, qui ne s’est jamais vraiment sentie dépassée lors de cette édition.
Ce que l’on n’a pas aimé
- La méforme du Pays de Galles
Les Diables Rouges n’y arrivent tout simplement plus. Et clairement, ça nous fait de la peine. Les Gallois n’ont pas réussi à remplacer leur génération dorée, et doivent même faire face à un creux générationnel. Pour la deuxième année de suite, ils héritent de la cuillère de bois, n’arrivant pas à stopper leur incroyable dynamique négative (17 défaites de suite). Dans un Principality Stadium de Cardiff glacial, le pays de Galles a même encaissé face à l’Angleterre la pire défaite de son histoire dans le Tournoi (14-68).
- La blessure d’Antoine Dupont
C’est le plus gros point noir de l’épopée Bleus dans cette compétition, la blessure du meilleur joueur du monde Antoine Dupont. Déjà victime d’une rupture du ligament croisé du genou droit, le capitaine du XV de France a rechuté de la même manière au plus mauvais moment. Largement suppléé par Maxime Lucu pour terminer ce Tournoi des 6 Nations, Antoine Dupont sera absent des terrains pendant environ 8 mois.
- La différence de traitement entre Ringrose et Ntamack
À sanction similaire, traitement similaire. Pourtant, la commission de discipline indépendante du Tournoi a accordé un « léger » traitement de faveur à l’Irlandais Gary Ringrose. Ce dernier, ayant commis un plaquage dangereux, a écopé d’une suspension de trois matchs, tout comme le Français Romain Ntamack. Raccourcie à deux matchs pour les deux joueurs, l’Irlandais a bénéficié des journées de championnat (URC) pour purger sa peine en ne ratant au final qu’un seul match du Tournoi des 6 Nations. Pour Ntamack, les matchs de Top 14 n’ont pas compté. Bizarre. Très bizarre…
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