Dimanche 6 avril, le Stadium sera bondé pour pousser fort derrière le Stade Toulousain. Tenant du titre de l’Investec Champions Cup, le club haut-garonnais reçoit une formation anglaise de Sale dont il faudra « très sérieusement se méfier » selon les dires d’Ugo Mola. Ce premier match à élimination directe de la saison, c’est aussi le début d’un joli casse-tête concernant sa compo pour le staff toulousain qui va devoir trancher dans le vif. Car outre l’absence d’Antoine Dupont, il y a de gros embouteillages à certains postes. Et les jeunes pousses ont aussi envie de leur part du gâteau.
Le casse-tête de la compo pour Toulouse
Première bonne nouvelle pour Toulouse : ménagé en début de semaine, Thibaud Flament a repris à 100% l’entraînement ce jeudi. Il postule pour la réception de Sale, et sauf surprise, l’international français devrait être titulaire en deuxième ligne aux côtés de Manny Meafou.
Ce secteur n’est pas forcément celui qui donne la plus grosse migraine au staff toulousain. En 3e ligne, il faudra par exemple trancher entre les Willis, Cros, Jelonch, Roumat, Castro-Ferreira, Banos ou Ntamack. Sur les ailes, Kinghorn, Capuozzo, Lebel, Delibes ou encore Mallia candidatent. Loin d’être évident, et surtout ça fera des déçus.
« Le fait que c’est un match éliminatoire, les gros joueurs ont cet appétit et cette tendance à être prêts à ces moments-là car ils ont l’expérience qui parle pour eux. Mais ces dernières semaines, je ne sais pas si la hiérarchie a été bouleversée, mais j’ai envie de vous dire que l’échiquier s’est agrandi », répond Ugo Mola.
Traduction : l’effectif toulousain ne cesse de se densifier, et il va y avoir de plus en plus de choix à faire pour la compo lors des matchs qui comptent.
Les jeunes poussent fort
Et si l’effectif s’est densifié, c’est notamment en raison de l’émergence de jeunes joueurs qui ont détonné ces derniers temps. « Certains ont les mollets qui brûlent car ils sont souvent titillés par des jeunes joueurs », sourit Mola.
Une manière aussi de souligner le succès de la formation toulousaine. « Ce n’est un secret pour personne : ici, on a envie d’exposer de jeunes joueurs. Ici, ils jouent. Et le problème, c’est qu’en plus de jouer, ils ne sont pas trop mal. Il y a un temps pour tout, mais certains vont commencer à nous poser de petits problèmes », poursuit Mola.
« Cette émulation, c’est tant mieux pour nous. On sait que nous les cadres, si on est moins performants, il y aura quelqu’un derrière qui jouera à notre place », indique avec justesse Thomas Ramos. Et celui-ci de lâcher :
« Toulouse a fait des doublons magnifiques. Cela veut bien dire que notre effectif, au-delà de grands joueurs, est rempli de talents chez les jeunes. C’est tant mieux pour la suite, car nous un jour on partira ».
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