Le tuyau est revenu aux oreilles de la Brigade anti-criminalité (BAC). Une voiture stationnée à l’écart, dans le parking souterrain d’une résidence, servirait de planque aux dealers, quartier des Izards, à Toulouse. Une sorte de placard ou de buffet à moteur, pour dépanner en toute discrétion les adeptes de produits prohibés.
Les célèbres « voitures fantômes »
Samedi 25 janvier 2025, une opération de police était montée. Deux individus, occupés à effectuer des aller-retour entre un appartement et une Twingo stationnée dans ce parking, étaient contrôlés. Une situation analogue avait permis l’interpellation d’une femme de 24 ans, quelques jours plus tôt, quartier de la Terrasse, et la saisie de 8 kg de drogue entreposés dans sa voiture.
« Les trafiquants utilisent souvent des voitures dépourvues de carte grise pour stocker la drogue. Dans notre jargon, ce sont des ‘voitures fantômes’, qui n’appartiennent à personne », décrypte une source d’Actu Toulouse. Une façon de diluer les responsabilités en cas de descente de police. Voire de passer entre les mailles du filet, hors flagrant délit.
Prison ferme pour deux jeunes
Mais entre le stock exhumé de la Twingo et la perquisition de l’appartement au-dessus, les forces de l’ordre n’ont pas perdu leur temps, saisissant au passage près de 2 kg de cannabis : 1,5 kg d’herbe, 400 g de résine et un peu de cocaïne.
Au final, deux individus ont décidé de plaider coupable à l’issue de leur garde à vue. Un jeune de 20 ans, qui a été condamné à 8 mois de prison dont 4 ferme à purger sous bracelet électronique. Et un autre de 22 ans, condamné à 12 mois de prison dont 4 ferme. Aménageables.
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