Que s’est-il passé dans le quartier Lapanouse, à Albi (Tarn), jeudi 13 février 2025 en début d’après-midi ?D’après nos confrères de la Dépêche du Midi, une fusillade a éclaté, deux personnes ouvrant le feu sur une troisième avec une arme automatique.
« Il y a eu des tirs d’arme à feu », confirme le parquet d’Albi à Actu Occitanie. De quel type d’arme s’agissait-il ? La procureure de la République, Stéphanie Bazart, refuse de donner des précisions à ce sujet, mais indique qu’une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide. Ce qui ne signifie pas obligatoirement qu’il y avait l’intention de tuer. Ce sera aux investigations de déterminer le motif des tirs et si les balles étaient destinées à quelqu’un en particulier.
Les faits se sont produits à proximité du tabac-presse de la place de la Marne.
« Aucun suspect n’a été arrêté », précisait la procureure dans la soirée de jeudi, soulignant que la police continuait d’entendre des témoins, potentiellement nombreux en pleine journée dans ce lieu très fréquenté.
« Pas de blessés identifiés »
A priori, il n’y a « pas eu de blessés identifiés ». En tous cas, personne ne s’est signalé en ce sens après les faits ou ne s’est rendu à l’hôpital dans la foulée. Y a-t-il eu des dégâts ? Là encore, la procureure ne veut pas livrer trop d’informations. Les tirs n’auraient pas fait de casse.
Mais ils auraient eu des répercussions indirectes dans un autre département, la Haute-Garonne, selon la Dépêche du Midi. Comment ? A Blagnac, dans la banlieue toulousaine, un quartier a été bouclé, les enfants des écoles confinés et un gros dispositif policier mis en place.
Un lien avec l’agitation à Blagnac ?
« Aux alentours de 14h30, les forces de l’ordre ont bouclé le centre-ville de Blagnac, puis le quartier des Prés en raison de la recherche d’un homme potentiellement armé et dangereux », expliquait la Ville de Blagnac via un communiqué.
Des rumeurs ont vite pris le relais créant une certaine panique chez les habitants. Mais selon la police, il s’agissait de vérifications sur une affaire s’étant déroulée dans un autre département… « Cela arrive souvent ce genre de missions. Il n’y a rien au final mais l’opération a généré de fausses informations. Cela a pris une ampleur qui n’a pas lieu d’être », indiquait hier une source policière à Actu Toulouse. Une heure plus tard, le dispositif était levé et la tension retombée. Sans que l’on sache si les policiers étaient parvenus à glaner des éléments dans l’affaire albigeoise.
Source link
