« Si je continue à être en chambre avec lui, c’est que j’aime aussi la personne qu’il est »

Les Toulousains sont en force au sein du XV de France. Pas moins de 11 dans la liste des 42 pour préparer le déplacement en Angleterre à l’occasion de la 2^e journée du Tournoi des 6 Nations 2025.

Thomas Ramos, devenu face au pays de Galles 2^e meilleur réalisateur du XV de France, et qui sera très probablement titulaire au poste d’arrière à Twickenham, s’est confié sur le joueur avec qui il partage sa chambre chez les Bleus. Et ce n’est pas un Toulousain.

Thomas Ramos fait chambre commune avec Damian Penaud

« L’élu », c’est Damian Penaud. Celui qui n’est qu’à 3 longueurs du record d’essais en Bleu de Serge Blanco est une personnalité assez à part, qui n’aime pas trop parler en public et apprécie rester dans sa bulle. « Je ne dirais pas que c’est quelqu’un de lunaire. Il a sa personnalité, il faut apprendre à connaître la personne et à l’apprivoiser », a dit face à la presse ce mercredi au CNR de Marcoussis Ramos (29 ans ; 40 sélections).

Gros passionné de jeux vidéo, l’ailier de Bordeaux (28 ans ; 53 sélections) est devenu depuis quelques années un amateur d’échecs. Un hobby qui le tranquillise, et lui permet aussi de se concentrer avant un match. « Il a des passions différentes de certains mecs », poursuit Thomas Ramos, pas totalement gêné par ce côté un brin décalé.

« C’est un mode de vie avec lequel j’apprends à vivre quand je suis en chambre avec lui. Honnêtement, si je continue à être en chambre avec lui, c’est que j’aime aussi la personne qu’il est. C’est quelqu’un d’agréable au quotidien, de pas chiant, de facile à vivre ».

Passion pour les échecs

Ultra compétiteur, Damian Penaud voit dans le jeu d’échecs un catalyseur. « Je pense qu’il passe plus de temps à faire des tutos sur les échecs qu’à regarder les plans de jeu pendant la semaine », avait lâché avec humour son manager à Bordeaux, Yannick Bru, après que son ailier a marqué un sextuplé en Champions Cup face aux Sharks.

« Il utilise ses passions à fond », souligne avec une certaine admiration Thomas Ramos. « Donc voilà, c’est passionnant de le voir passionné ».