Il est 20h36 mercredi quand Titouan Hallé vient claquer le point de la victoire. Les 1 725 spectateurs de la Soucoupe exultent. Pour sa première participation en Ligue des Champions, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) s’offre une place dans le tableau final après une nette victoire face à Ceske Budejovice (25-19, 25-18, 25-18).
« C’est historique »
Une performance de haute volée pour les hommes de Fulvio Bertini au vu de la poule composée de Perugia, l’ogre italien, et d’Ankara, autre grosse pointure européenne, qui terminent respectivement premier et deuxième de la poule D.
Pour terminer meilleur 3e des phases de qualification, synonyme de play-off, les Bleus devaient absolument s’imposer : ils l’ont fait sans trembler face à une formation tchèque plus faible.
Gilles Gosselin, le manager, savoure :
C’est un nouveau moment historique. On fait partie des 11 meilleures équipes d’Europe. Ce résultat valorise l’ensemble du travail du club.
« C’est historique. On s’est fait un cadeau dans une saison compliquée où l’on doit composer avec les soucis physiques. Le premier objectif de la saison est validé, maintenant on a encore des espoirs pour le championnat », a déclaré Fulvio Bertini, l’entraîneur, à l’Écho de la Presqu’île.
Et maintenant ?
Après cette parenthèse enchantée, les Bleus devront maintenant se tourner vers le championnat. Seulement 11e (sur 13 équipes), les Nazairiens devront réaliser un sans-faute pour accrocher une huitième place qualificative pour les play-offs.
« On est très loin et très proche à la fois. La dynamique est négative, mais nous ne sommes qu’à 6 points. De toute façon, on doit lutter et on y croit », estime le libéro Romain Devèze.
Et le parcours commencera dès samedi à Nice avant de se rendre à Toulouse mardi 4 février pour les quarts de finale de la Coupe de France.
Sur la scène européenne, le SNVBA affrontera l’une des cinq équipes ayant terminé deuxième de leur poule. « Ce sera le 12 ou le 13 février, probablement contre Berlin ou Milan en match aller-retour », détaille Gilles Gosselin.
Encore un autre grand moment (historique ?) à vivre à La Soucoupe.
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