Cinquième meilleur réalisateur de l’histoire du rugby (1090 points inscrits), Neil Jenkins a découvert le rugby à la fin des années 70, lorsque le pays de Galles écrasait tout sur son passage, porté par des joueurs de légende comme Barry John, Phil Bennett, Gareth Edwards ou bien JPR Williams.
Mais dans un magnifique entretien accordé à Tampon, l’ancien n°10 au faciès et style inoubliables, gâchette exceptionnelle, fait une confidence. Son joueur préféré de tous les temps n’est pas un de ses compatriotes, mais un Français. « C’est Philippe Sella ! Que j’adorais le voir jouer, lui ! ». Un joueur de goût ce Neil Jenkins !
Joueur racé, élégant, longtemps le plus capé de l’histoire du rugby (111 sélections), l’ex-centre Philippe Sella n’en a pas laissé plus d’un insensible. Comme l’ancien international tricolore Thomas Castaignède.
Neil Jenkins face à Thomas Castaignède
Justement, Neil Jenkins s’est retrouvé face à Thomas Castaignède lors la déroute mémorable du pays de Galles face au XV de France lors du Tournoi des 5 Nations 1998 (0-51). Un match qui ravive de bien mauvais souvenirs à « The Ginger Monster ».
« J’étais revenu de la tournée des Lions 1997 exténué. Thomas Castaignède avait assez facilement pris le meilleur sur moi. J’avais échangé un peu avec Thomas à la fin, je lui avais dit « je serai prêt l’année prochaine ». Joueur fantastique Thomas. Je l’aimais bien comme mec aussi ».
Revanchards comme jamais, Neil Jenkins et le pays de Galles ont rendu la monnaie de la pièce au XV de France en s’imposant à Paris en 1999, pour la première fois sur le sol français depuis 1975. « C’était assez incroyable comme sentiment », avoue l’ex-n°10, aujourd’hui âgé de 53 ans, et qui déplore le niveau actuel du XV du Poireau.
Tampon n°13
Editions : SO PRESS
Prix : 6,50 euros
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