Le 3 avril 2024, il est 7 heures au Sap-André (Orne) lorsque les gendarmes sont requis pour intervenir sur les lieux d’un accident matériel de la circulation sur une aire de repos. Un ensemble routier s’est immobilisé sur un muret en béton. Soumis au dépistage salivaire et après analyse biologique, le conducteur se révèle positif au cannabis.
Il inhale des huiles de cannabis
Actuellement détenu, c’est sous bonne escorte, debout dans le box des prévenus, que ce chauffeur routier, âgé de 31 ans a reconnu les faits. Il avoue avoir consommé des huiles de cannabis, une huile qu’il met dans l’eau chaude et inhale la vapeur. Il en prenait de manière occasionnelle pour palier certaines douleurs.
Je ne pensais pas être positif lorsque j’ai pris le volant de mon camion
S’il fumait deux à trois joints par jour, il affirme qu’il a totalement arrêté sa consommation.
Il est actuellement en détention depuis le mois de septembre 2024 pour des violences conjugales et pourra être libéré en avril 2026.
Trop de morts à cause des stupéfiants
Sur le ressort du tribunal d’Argentan, chaque année, une quinzaine de personnes trouvent la mort sur les routes. La moitié sont les conducteurs eux-mêmes qui avaient consommés de l’alcool ou des stupéfiants, et l’autre moitié, des innocents
Le procureur de la République a ensuite requis une peine de quatre mois de prison assortis du sursis probatoire pendant deux ans avec les obligations de soins, de travail, de payer les sommes dues au trésor public outre une suspension de son permis de conduire pour une durée de cinq mois.
Il sera finalement condamné à une peine de deux mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans avec les obligations de soins, de travail et de payer les sommes dues au trésor public.
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