Toby Chatonnet, coureur du Team Bricquebec Cotentin, s’est classé 13e lors de la 1re manche de la Coupe de France N1 le samedi 22 février 2025. Voici sept choses à savoir sur l’homme fort du TBC en ce début de saison.
Il est performant d’entrée de jeu
On a qu’une seule occasion de faire bonne première impression. Arrivé à l’intersaison au Team Bricquebec Cotentin en provenance du VC Rouen, Toby Chatonnet n’a pas mis longtemps à séduire ses nouveaux dirigeants avec deux Top 10 décrochés sur la course de rentrée dans le Var et une remarquable 13e place samedi pour l’ouverture de la Coupe de France N1.
« Je n’avais jamais scoré comme ça en début de saison. Marcher autant dans les bosses, c’est une révélation pour moi », s’étonne le natif de Mont-Saint-Aignan, heureux de récolter d’emblée les fruits d’un hiver studieux, ponctué par un succès en cyclo-cross.
Il a toqué à la porte du TBC
Déçu de son statut d’équipier au VC Rouen, Toby Chatonnet a contacté le président Jean-Marie Pezet pour venir endosser un rôle de leader à Bricquebec.
« J’étais sollicité par d’autres formations, mais je suis chauvin et je voulais rester en Normandie. Bricquebec était ma priorité », dit-il, ajoutant avoir été rapidement conforté dans son choix. « Je me sens vraiment bien ici. Je serai souvent protégé. C’est gratifiant d’avoir la confiance du staff et du groupe. »
Il rêve de gagner Montpinchon
Motivé à l’idée de gagner « un maximum de courses », ce coureur de 22 ans a ciblé Manche-Atlantique, le championnat de France amateurs, le Tour de la Manche, la Gainsbarre, les 3 Jours de Cherbourg où il a terminé 2e d’une étape en 2023, et surtout la Saint-Laurent de Montpinchon, son épreuve de cœur, qui colle à son profil de puncheur (5e en 2023, 8e en 2024).
« J’en rêve de gagner là-bas », confie l’ancien vainqueur du Circuit des Remparts de Saint-Lô (2022), « le plus beau succès » de sa jeune carrière. Pour le moment…
Il est à la fête lors de la Sainte-Anne
Toby Chatonnet avait noué depuis longtemps un lien étroit avec la commune de Bricquebec. Ses trois participations au GP de la Sainte-Anne se sont en effet toutes soldées par un podium (1er en 2023, 2e en 2024, 3e en 2022).
Il est ambitieux collectivement…
Né d’un père Français et d’une mère Anglaise, ce parfait bilingue est un maillon essentiel du groupe pour faciliter l’intégration des étrangers. « Il y a déjà une bonne osmose entre nous », observe-t-il, « très confiant » quant à la réussite collective du TBC cette saison.
Le club a totalement tourné la page de l’an dernier. On a une équipe solide, avec des jeunes qui ont un gros potentiel.
À ses yeux, la 5e place provisoire de sa formation au classement général de la Coupe de France N1 est « tout sauf un hasard ».
« C’est représentatif du niveau du groupe. Cette saison, en Normandie, on sera peut-être un ton en dessous du VC Rouen. Mais en courant intelligemment, on est capable de faire de très belles choses », promet-il, impatient de joindre le geste à la parole en brillant le samedi 1er mars au GP de Saint-Hilaire, où il avait pris la 7e place l’an passé.
…et croit encore pouvoir passer pro
À l’entame de sa dernière année chez les espoirs, Toby Chatonnet est déterminé à saisir ce qu’il considère comme l’une de ses dernières chances de passer à l’étage supérieur.
« Il y a plein de coureurs qui passent pro plus tardivement », souligne-t-il, prenant en exemple Yohann Simon, néo-pro chez Auber 93. « J’ai conscience qu’il va falloir décrocher de gros résultats, mais j’y crois », insiste le coureur formé au Moyon-Percy VC, club avec lequel il était devenu vice-champion de Normandie juniors en 2021, derrière Léandre Lozouet.
Titulaire d’une licence STAPS, ce passionné de pêche a assuré ses arrières avant de se consacrer au cyclisme.
Si je ne passe pas pro, je ferai en sorte de devenir directeur sportif ou entraîneur.
En attendant, il va « se donner à 100 % » pour tenter de taper dans l’œil des recruteurs. Le Team Bricquebec ne demande que ça !
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