Mardi 28 janvier 2025, le propriétaire (Ville de Vannes) et le locataire (le RCV) étaient réunis autour d’une même table pour la présentation de l’impact économique, social et médiatique du RC Vannes sur le territoire par l’institut d’études et de sondages Gece. Qu’est-il prévu pour le stade de la Rabine ces prochains mois ?
Agrandissement de l’espace du Golfe
Le premier chantier dans les cartons est l’agrandissement de l’Espace du Golfe pour la saison 2026-2027, passant de 200 à 800 m². «On pourra accueillir environ 300 partenaires de plus », se félicite le président du RCV Olivier Cloarec.
Le modèle économique du club tient notamment grâce aux « hospitalités », des billets VIP où l’on peut boire un verre et grignoter avec l’opportunité d’aborder les joueurs à la fin du match.
« La construction de notre budget passe par notre capacité à faire évoluer les hospitalités. À chaque match, nous servons 2 200 repas avec 650 partenaires. Il faudrait passer entre 800 et 1 000 partenaires. Et, si l’on veut atteindre les 30 à 35 millions d’euros de budget à moyen terme, il faut cette évolution à 15 000 places et 3 500 repas à chaque match. Autrement, il faudra changer de modèle de construction du club », développe le président du RCV.
De nouvelles places debout ?
La capacité du stade de la Rabine est de 11 865 places. La barre des 20 guichets fermés a été dépassée (23ᵉ lors de la réception du Stade Français le 25 janvier).
Pour la saison prochaine, la municipalité envisage des aménagements pour plus de places debout autour de l’enceinte sportive. En tout, 300 places supplémentaires pourraient être proposées.
Une nouvelle tribune ?
Une étude est en cours pour l’agrandissement du stade de La Rabine. Soit refaire la tribune Lucien Jaffré, rénover la tribune d’honneur ou fermer les virages.
Un an de travaux serait nécessaire pour une nouvelle tribune à la place Lucien Jaffré. Le chantier pourrait débuter en 2027. Le budget est évalué entre 20 à 22 millions d’euros.
« Cet investissement ne se fera pas au détriment d’une autre politique municipale. D’ailleurs, le sport n’est pas le plus gros budget puisque celui de la culture lui est deux fois supérieur », rappelle le maire David Robo.
Pour rappel, le RCV verse un loyer de 20 000 euros par match. À chaque investissement de la collectivité, ce loyer augmente.
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