C’est la fin d’un pan de l’histoire industrielle de la commune de Malansac (Morbihan), commune entre Vannes et Redon. La déconstruction du site Père Dodu/Doux va bon train. Point d’étape.
Où en est la déconstruction ?
Dans le bulletin municipal de janvier 2025, les travaux de démarrage de déconstruction et de désamiantage ont démarré dès le mois de septembre 2024.
La prochaine étape sera, à partir du printemps 2025, la phase de dépollution qui durera au moins 9 mois (décaper certains sols, préserver la zone humide, etc.).
« Dès lors, les élus et partenaires (EPF, préfecture, Ademe, agence de l’eau) réfléchissent à la suite, notamment avec la phase renaturation. Dès que le calendrier se précisera de nouvelles informations seront données », indique la collectivité.
Grâce au programme Petites Villes de Demain (PVD), Malansac a bénéficié d’un soutien à la fois technique et financier. Ainsi, une chargée de mission dédiée a pu être recrutée pour coordonner les 17 actions de dynamisation du bourg et animer le réseau des partenaires institutionnels. Les projets vont de l’audit énergétique à la rénovation thermique de bâtiments communaux (gare, médiathèque) en passant par un schéma des mobilités ou la transformation du site Père Dodu / Doux.
Quel est le point de vue de l’opposition municipale ?
L’opposition a commenté dans le bulletin municipal le chantier. « Il est très surprenant que l’établissement public foncier régional porteur de l’opération ne soit pas en mesure d’en donner le bilan prévisionnel. Car les subventions correspondantes doivent être connues dès lors que leur attribution est subordonnée à des travaux non engagés. Une simple soustraction suffit à déterminer le reste à charge communal. Dès lors pourquoi, en dépit de nos multiples demandes, ce montant n’est-il pas rendu public ? Sera-t-il provisionné dans le budget 2025 ? Ou bien, par négligence, sera-t-il mis de côté ? », se demande l’opposition ?
Quid de la maison du gardien ?
L’ancienne maison du gardien a été touchée par un incendie en 2021. La gendarmerie privilégiait alors la piste criminelle, car le bâtiment est désaffecté et il n’y avait pas d’électricité. Depuis, les intempéries ont dégradé le bâtiment.
Pour des questions de coût et de fragilité du bâtiment, il a été décidé de la détruire.
Les pierres de la bâtisse vont être récupérées. Ce seront les derniers témoins du passé industriel de la commune morbihannaise.
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