« Ce sera le 30 juin ». Sur France Info ce samedi 15 mars 2025, Sylvain Maillard, député de Paris et responsable du parti dans la capitale, a dévoilé la date à laquelle Renaissance (ex-LREM) dévoilerait le nom de son candidat pour les municipales prévues en 2026. « Notre projet sera finalisé fin mai, début juin », a-t-il ajouté.
Mais le nom de l’heureux élu ne fait guère de doute. « Rachida Dati a rejoint le président de la République il y a un an. C’est la candidate qui est la mieux placée. À Paris, des candidats déclarés, c’est elle qui est la mieux placée, de loin, pour porter une candidature », a répondu le député de Paris, interrogé sur un soutien du parti présidentiel à la maire du 7e arrondissement et ministre de la Culture.
Rachida Dati est au gouvernement depuis plus d’un an
Les macronistes, qui nourrissaient de grandes ambitions après les scores enregistrés lors de la présidentielle et des législatives de 2017, ont échoué à conquérir la capitale en 2020, sur fond de division et après le retrait précipité du candidat désigné Benjamin Griveaux.
La socialiste Anne Hidalgo avait été réélue pour un second mandat, devançant la candidate de la droite, Rachida Dati, et la candidate macroniste Agnès Buzyn. Depuis, la maire du 7e arrondissement s’est rapprochée du camp présidentiel en étant nommée ministre de la Culture dans le gouvernement de Gabriel Attal et confirmée dans ces fonctions dans les gouvernements de Michel Barnier et de François Bayrou.
Plusieurs candidats à droite
Si un grand rassemblement de la droite et du centre derrière Rachida Dati semblait une évidence, plusieurs personnalités de son camp ont déjà annoncé leur candidature : l’ancien député et conseiller municipal du 18e arrondissement, Pierre-Yves Bournazel (Horizons) et le sénateur (LR) et ancien maire du 16e arrondissement, Francis Szpiner.
L’ancien avocat avait créé un troisième groupe de droite au Conseil de Paris pour marquer son désaccord avec le rapprochement imposé par Rachida Dati avec le camp présidentiel. La ministre de la Culture « est aujourd’hui la candidate du macronisme, elle n’est plus membre des Républicains », expliquait-il au moment de dévoiler sa candidature le 12 mars dernier.
AVEC AFP
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