Un habitant de Guêprei a été condamné, mercredi 12 mars 2025, par le tribunal d’Argentan pour avoir conduit sous l’emprise de stupéfiants. Pourtant, il affirme qu’il n’avait fumé que du H4-CBD, un produit légal disponible en bureau de tabac.
Un contrôle positif au THC
Le 24 septembre 2024, les gendarmes effectuent un contrôle routier et soumettent un conducteur de 23 ans à un dépistage. L’analyse biologique confirme la présence de THC dans son organisme.
Suite à cela, le Préfet de l’Orne prononce une suspension administrative de son permis de conduire pour six mois.
Une défense qui interroge
À la barre, le prévenu, employé dans le commerce à Argentan, explique qu’il ne consomme pas de cannabis, mais uniquement du H4-CBD, qu’il fume en grande quantité le week-end et modérément en semaine. Il admet cependant que son usage était influencé par son entourage, avec lequel il a depuis pris ses distances. Désormais, il assure ne fumer que des cigarettes.
Une condamnation malgré tout
Le procureur rappelle que l’homme avait nié les faits avant son audience : « Peu importe, l’analyse prouve la présence de THC. » Il souligne aussi que l’individu a déjà été condamné pour usage et trafic de stupéfiants. Il requiert une peine de quatre mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois, assortie d’une suspension de permis de quatre mois.
La défense dénonce un paradoxe : « On autorise le CBD, mais si on en consomme trop, on est positif au cannabis. » Des analyses récentes prouvent pourtant que le prévenu ne consomme plus. Finalement, le tribunal opte pour une peine plus clémente : 100 jours-amendes à 6 €, en plus des frais de procédure.
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