Jeudi 30 janvier 2025, Justine T., impliquée dans la mort de Kelyan, jeune homme porteur de handicap tué dans une cabane de fortune à Paris, a été condamnée en appel aux assises de Créteil (Val-de-Marne) à 10 ans de prison. La même peine avait été prononcée contre cette ancienne usagère de crack en première instance.
Étranglé dans une cabane de fortune
Dans cette affaire glaçante, le rôle de l’accusée avait été complexe à déterminer. Le 4 juillet 2021, Kelyan, âgé d’une vingtaine d’années et atteint du syndrome de Wiedemann Steiner, avait été attiré dans une cabane située sous le métro Jaurès par des usagers de crack qui l’avaient alors étranglé. Le corps de la victime avait été retrouvé quatre jours plus tard tandis que sa famille, vivant dans le 19ᵉ arrondissement, était à sa recherche.
Une ancienne championne de tennis
En première instance, deux hommes s’étaient renvoyés la responsabilité de la mort de la victime. Tous deux ont été condamnés à de lourdes peines et n’ont pas fait appel. Seule Justine T. avait sollicité un second procès. La jeune femme, ancienne joueuse de tennis et championne de Seine-et-Marne, était tombée dans la consommation de crack après un parcours de vie chaotique.
Au moment des faits, l’accusée aurait servi d’appât pour attirer le jeune homme vers la mort. Si cette dernière a réfuté toute violence commise sur Kelyan, la cour d’assises d’appel a toutefois retenu sa culpabilité dans le crime.
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