Ce mardi 4 mars 2025, Christian Estrosi a pris une décision radicale. En qualité de président de la Métropole de Nice, l’élu Horizons a suspendu les délégations de deux maires maralpins au sein de l’institution territoriale.
Leur tort ? Avoir assisté à un meeting d’Éric Ciotti le 24 janvier 2025.
Pour rappel, les deux figures politiques de Nice devraient, même si aucune candidature n’est officielle, s’opposer lors des élections municipales de 2026.
Les maires de Levens et de Saint-Blaise
Les édiles mis sur la touche par Christian Estrosi sont Antoine Véran, maire de Levens et Jean-Paul Fabre, maire de Saint-Blaise.
En assistant à la réunion organisée par Ciotti et les membres de l’Union des Droites (UDR), « ces deux élus ont rompu avec la charte de la majorité métropolitaine qui refuse toute compromission avec les extrêmes, conduisant ainsi le président de la métropole à la suspension de leurs délégations », a justifié le président de la Métropole Nice Côte d’Azur.
Cette éviction des maires de ces deux communes des Alpes-Maritimes rappelle que l’opposition reste vive entre Éric Ciotti et Christian Estrosi.
Une charte établie en juillet 2024
Cette charte évoquée par Christian Estrosi pour justifier l’éviction des deux élus métropolitains a été signée en juillet 2024.
L’élu avait annoncé sa démission surprise de ses fonctions de président de la Métropole de Nice. Un choix politique pour mettre de côté des élus ayant témoigné leur soutien à Éric Ciotti lors des élections législatives.
« La clarification que je souhaitais a eu lieu. Ni lepéniste ni mélenchoniste dans cet exécutif », avait alors déclaré le président de la Métropole de Nice suite à sa réélection.
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