C’est un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui, avec la multiplication des courses de trail, s’intensifie. À Saint-Jean-Brévelay, le club de course à pied, le Brével’Trail, se heurte aujourd’hui à un sérieux problème.
Sans autorisation et sans consultation
De quel problème s’agit-il ? Pascal Jahier, le président de l’association qui organise chaque année un trail en fin d’année nous l’explique : « En fait, nous avons eu connaissance de l’existence d’un nouveau balisage sur la commune sur un circuit de 5 kilomètres environ. Seulement, ce tracé n’a été effectué sans autorisation préalable et en dehors de toute consultation. »
« Ce parcours emprunte une partie du circuit que l’on propose sur notre trail de décembre et nous craignons que les propriétaires concernés par ce tracé sauvage associent celui-ci à notre organisation ».
Forcément, les propriétaires des terrains que lequel ce nouveau tracé passe, ne sont pas contents du tout. « Dès que nous avons eu connaissance de ce circuit, nous avons prévenu la mairie », poursuit Pascal Jahier qui craint que, dans ces conditions, certains propriétaires se désengagent de leur trail en décembre. « Nous entretenons avec eux un partenariat de confiance. Ils sont arrangeants, sauf si bien sûr, on ne leur demande pas d’autorisation pour passer sur leurs terres ; c’est compréhensible et c’est la moindre des choses ».
À Plumelec aussi
En plus, « le choix des matériaux utilisés n’a pas du tout pris en compte l’impact environnemental alors que de notre côté, nous y prêtons une grande importance. » Des panneaux de fléchages sont, par exemple, installés sur des grillages de propriétaires privés.
La problématique ne se limite pas, en plus, à Saint-Jean-Brévelay. Il y a quelques semaines, d’autres communes voisines comme à Plumelec ont également signalé des cas de balisage sauvage. Cela démontre l’ampleur croissante de la situation, soulignant l’urgence de sensibiliser le public aux conséquences de telles pratiques.
Le club du Brével’Trail craint que ces incidents deviennent fréquents et compromettent la possibilité d’organiser des événements sportifs à l’avenir.
Les acteurs concernés espèrent que cette affaire incitera à des discussions constructives pour réguler le balisage sur les circuits existants, afin de garantir une cohabitation harmonieuse entre les sportifs, les promeneurs et les propriétaires.
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