Aurait-il mis sa menace à exécution ? Les gendarmes de Noyon (Oise) n’ont pas pris le risque de le vérifier.
Dimanche 9 février 2025, les militaires ont été avisés par le centre opérationnel de la Gendarmerie de l’Oise de l’appel de détresse d’une mère de famille, peu avant 20h30.
Il menaçait de retourner son arme contre son enfant de 15 mois
À l’autre bout du fil, cette femme raconte aux gendarmes que son ex-compagnon l’a violentée dans l’après-midi, et qu’il refuse à présent de lui rendre leur enfant de 15 mois. Plus grave, il « tient des propos suicidaires inquiétants » et menace même de « tuer le nourrisson ». « La mère a également signalé qu’il était en possession d’une arme à feu », ajoute la gendarmerie de l’Oise, dans le récit qu’elle propose de cette scène, ce lundi 18 février.
L’enfant rendu à sa mère « sain et sauf »
Conformément au protocole en pareille situation, les gendarmes du Peloton de surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (Psig) de Compiègne sont dépêchés au domicile de cet homme.
Ils l’interpellent sans effusion de sang et « en toute sécurité ». Une intervention décrite par les gendarmes comme « rapide et efficace ».
« L’enfant a été retrouvé sain et sauf dans son lit et immédiatement rendu à sa mère », relatent les militaires. L’arme retrouvée sur un meuble de ce logement n’est finalement qu’une réplique de pistolet airsoft. Mais cette histoire n’en reste pas moins glaçante.
Le père placé en garde à vue
Placé en garde à vue, le père devra répondre des violences commises à l’égard de son ex-conjointe au tribunal, ainsi que des menaces de mort proférées à l’encontre de son bébé.
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