La campagne des municipales 2026 est lancée pour les Écologistes de Nantes. Marie Vitoux, la cheffe de file des EELV, accompagnée par Marine Tondelier qui est venue spécialement pour la soutenir, a annoncé sa volonté de travailler sur un programme en vue des élections.
Aucun mot pour l’instant sur une éventuelle candidature. Marie Vitoux veut procéder étape par étape, tout en restant ouverte aux autres partis de gauche.
Un programme pour l’été
Marie Vitoux ne souhaite pas écrire un programme « dans son coin ». « On souhaite au contraire à ce qu’il soit écrit, porté, imaginé par tous les habitants et les habitantes », assure-t-elle. Des réunions et des ateliers seront organisés pour permettre aux idées de fleurir.
Si les cours d’écoles sont débitumées, si on a 50 % de bio à la cantine, si on va planter 1 000 arbres sur le parking de la Petite Hollande, c’est parce qu’il y a les Ecolos aux manettes.
« On ne part pas de rien », indique-t-elle. « On a un super héritage écolo, très implanté ». Une position partagée par Marine Tondelier qui affirme que EELV est « à l’écoute » des partenaires sociaux, politiques et des gens.
Les Écologistes aspirent à terminer ce programme pour l’été. Le travail a commencé hier soir au Wattignies, lors d’une rencontre avec les militants.
Des alliances se dessinent-elles ?
Mais qu’en est-il des autres partis de gauche, notamment du Parti Socialiste, auquel appartient Johanna Rolland, la maire actuelle de Nantes, et la France Insoumise ? « La question des alliances elles se décident sur la base du programme », répond simplement Marie Vitoux.
« Ce qui m’intéresse c’est ce qu’on peut faire pour les gens », insiste l’élue nantaise qui rappelle que le Nouveau Front Populaire (NFP) a « levé une vague d’espoir ». Des promesses ont été faites selon elle, des promesses qu’il faut tenir. Des points de divergence existent toutefois à Nantes entre le PS et EELV comme le Centre de Rétention Administrative (CRA).
Pour Marine Tondelier, si les partis de gauche « portent des choses différentes » et différentes sensibilités, les législatives ont prouvé que l’union est possible tout en gardant sa singularité.
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