« Ils ont eu un très bon réflexe. » Voici les mots du commissaire de Villeparisis quand il parle de l’interpellation de deux Péruviennes par des policiers de son commissariat. En effet, lundi 24 mars vers 13h, ces derniers repèrent deux femmes près d’un hôtel du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) qui semblent perdues. Ils se rapprochent pour tenter de les aider, mais ces dernières essayent de prendre la fuite avant d’être rattrapées.
Les forces de l’ordre décident de procéder à un contrôle d’identité. Les deux femmes de type sud-américaines cherchent leur pièce d’identité, « mais les forces de l’ordre sentent une forte odeur de cocaïne », explique une source policière.
Deux bouteilles remplies de cocaïne
Dans leur sac, deux bouteilles, une de lait et une de jus de fruit, sont rapidement repérées et suspectées par les policiers. Un flair qui ne trompe pas, « à l’intérieur ont été retrouvées 27 et 28 ovules renfermant de la cocaïne liquide pour un poids total de 700 et 765g. »
Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la SCOC de Meaux sont alors saisis du dossier. Placées en garde à vue, les deux mises en cause expliquent venir du Pérou et être en transit à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle pour une autre destination Européenne. Elles déclarent également avoir été obligées d’ingérer l’ensemble de la cocaïne à leur départ du Pérou et sous la menace. « D’après leurs dires, ne se sentant pas bien à leur arrivée en France, elles auraient quitté l’aéroport pour expulser les ovules de cocaïne », explique une membre de la police judiciaire. « Ce que l’on n’arrive pas bien à saisir, c’est par où elles ont ingéré cette substance. On pense que ça a probablement été par l’anus », poursuit-elle.
Âgées d’une trentaine et d’une cinquantaine d’années, ces deux Péruviennes ont été déférées devant le Parquet de Meaux vendredi 28 mars et seront jugées prochainement en comparution à délai différé.
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