Ce lundi 10 février 2025, vers 20 h, des policiers en patrouille ont stoppé un automobiliste au niveau de l’avenue Rockfeller dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon, après avoir remarqué une infraction minime.
Le conducteur avait en fait beaucoup de choses à se reprocher. Voici les détails de l’affaire.
Le banal contrôle tourne au vinaigre
Les agents avaient remarqué que l’automobiliste roulait tous feux éteints malgré la nuit, effectuant au passage une série d’infractions au code de la route.
Stoppé sans encombre, le mis en cause n’a pas présenté de document d’identité. Et pour cause, il n’était pas titulaire du permis de conduire. Âgé de 38 ans, il a été interpellé sur-le-champ. Mais les policiers n’étaient pas au bout de leurs surprises.
De multiples drogues
Sur lui, un cachet d’ecstasy et près de 1 500 euros en liquide ont été découverts. De la drogue qui était aussi présente en quantité plus importante dans l’habitacle du véhicule, comme prêt à être vendu.
Ainsi, 122 g de cocaïne, des buvards de LSD, 50 g d’ecstasy, 30 g de kétamine et 75 g de crack ont été saisis.
Des investigations ont mis à jour une liste de commande et de clients, dans le téléphone du dealer présumé. De quoi, aussi, établir son rôle de livreur pour un service appelé « Uber shit ».
Ivre, drogué et en situation irrégulière
Le suspect a aussi été testé positif à l’alcool, avec « un taux contraventionnel ». Il était également sous l’empire du cannabis, de la cocaïne et des amphétamines.
Placé en garde à vue, l’homme de nationalité tunisienne a reconnu la conduite sous stupéfiants, le défaut de permis de conduire et la détention des drogues. Il a toutefois nié en faire le commerce.
En situation irrégulière, il s’est vu délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) par la préfecture du Rhône.
En outre, il devait être jugé ce mercredi 12 février en comparution immédiate à Lyon.
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