Il a, dit-il, trouvé « une nouvelle énergie » au sein de l’UDR d’Éric Ciotti. Après avoir rejoint le RPR en 1988, l’UMP, puis Les Républicains, Antoine de Cosmi a fait le choix adhérer à l’UDR par conviction. Fraîchement nommé délégué départemental de l’Eure, il est persuadé que d’autres que lui suivront le même chemin. « Nous sommes déjà une centaine dans le département » indique le délégué départemental de l’UDR qui se prépare à lancer des actions de terrain pour aller chercher de nouveaux adhérents.
Ex-adhérents de Les Républicains, ex-membres du Mouvement Pour la France de Philippe De Villiers, tous sont les bienvenus. Ils sont déjà là. C’est le cas de Catherine Nicolas. Présente samedi à la réunion de l’UDR, l’ex-députée LR de la 2e circonscription de l’Eure, a expliqué retrouver ce qui faisait la force du RPR.
Les Républicains sont devenus un parti de cadres comme l’était l’UDF. L’UDR, c’est le RPR
Des listes d’union pour les municipales
Il est « encore un peu tôt », mais Antoine de Cosmi évoque déjà des listes d’Union « dans les grandes villes » pour les prochaines élections municipales. « Beaucoup de gens commencent à se positionner », dit-il en évoquant des rapprochements avec le Rassemblement national et en écartant d’une phrase un positionnement aux côtés de Jean Messiha (Reconquête) à Évreux. « On n’a pas grand-chose à voir avec lui. La politique, ça ne doit pas être du cirque ».
Un rapprochement avec le RN défendu au niveau national par Éric Ciotti qui s’est illustré, samedi à Évreux, par la présence d’Emmanuel Camoin (figure historique du RN à Evreux), de Patrice Pauper (candidat RN dans la 4e circonscription), Christine Loir (député RN de la 1re) et Gregor Leblant, chef de file des jeunes du Rassemblement national dans l’Eure.
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