L’Orchestre national de Lille interprète trois des œuvres les plus connues de l’illustre compositeur allemand Felix Mendelssohn les 8, 11 et 12 février dans le Nord, à Lille et Petite-Forêt. Il sera dirigé par le chef et violoniste David Grimal.
Un must du répertoire violonistique
Trois des œuvres les plus connues de Felix Mendelssohn – compositeur très apprécié du public et qualifié de génie par Goethe – sont au programme de ce concert de l’Orchestre national de Lille, qui sera pour la circonstance dirigé par le violoniste internationalement reconnu, David Grimal.
Habitué des grandes scènes internationales, ses pas le mèneront à Lille, ce qui en soi est déjà un événement, d’autant plus qu’il y jouera et dirigera le célébrissime Concerto pour violon n°2, un des must du répertoire violonistique avec ceux de Tchaïkovski, de Beethoven et de Brahms.
Il dirigera depuis son archet l’orchestre qu’il imagine comme un grand ensemble de musique de chambre où tous les musiciens s’écoutent les uns les autres.
Un des phares de la musique romantique allemande
Achevé en 1844, le Concerto pour violon n°2 de Mendelssohn constitue un des phares de la musique romantique allemande pour violon. Plébiscité par le public dès sa création au Gewandhaus de Leipzig en 1845, un mois avant la mort du compositeur, l’œuvre ne sacrifie pas le charme de la mélodie à la pure virtuosité pourtant présente. Gageons que David Grimal et son Stradivarius de 1710 feront ici merveille.
L’amour de l’Italie
Autre morceau de choix la Symphonie n°4 en la majeur, op.90 dite « Italienne » qui rappelle l’amour que vouait Mendelssohn à l’Italie. Cette symphonie créée à Londres en 1833 est la plus populaire du compositeur avec sa symphonie « Écossaise ». Elle nous emmène en voyage au pays de la lumière et nous invite à mettre avec joie nos pas dans ceux du voyageur.
L’ouverture op.26, Les Hébrides ou la Grotte de Fingal, complète avec bonheur ce programme décidément voyageur qui nous emmène cette fois-ci en Écosse.
Créée à Londres en 1832 cette ouverture, souvenir du voyage que fit Mendelssohn en Écosse et dans les Hébrides, évoque la grotte de Fingal où l’écho des vagues se démultiplie. On peut penser en l’écoutant à une marine de Turner.
Françoise Objois
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