Un homme a été interpellé, dans l’affaire des restaurants et commerces indiens dégradés à Lille (Nord), sur plusieurs semaines entre fin janvier et mi-février 2025. Il est suspecté à lui seul d’avoir endommagé les vitrines d’une dizaine d’établissements, du quartier de la gare Lille-Flandres jusqu’aux abords de Wazemmes, à l’aide d’un marteau. Le 17 février, avec ce même objet, l’individu, dont le parquet de Lille précise qu’il parle hindi (la langue officielle en Inde), a cette fois attaqué et blessé une personne à Lille-Fives.
En raison de troubles mentaux, il a dû être hospitalisé d’office après son interpellation, le 19 février, et sera entendu ultérieurement.
Des établissements indiens dégradés à Lille et un homme frappé avec un marteau : un même auteur
C’est au moins 8 établissements indiens qu’a ciblés le mis en cause, entre le 21 janvier et le 18 février, dégradant les vitrines « à coups de marteau ou de barre de fer », resitue le parquet.
Une épicerie indienne a notamment reçu une quinzaine d’impacts, ce qui laisse une idée claire de la personnalité violente de l’individu. Sa nationalité n’est pas précisée, mais il s’exprime en hindi, la langue la plus parlée en Inde. Sur l’une de ces attaques injustifiées, il a été filmé par une caméra, marteau à la main.
Le 17 février, sa violence est montée d’un cran : à Lille-Fives, il a violemment pris à partie un homme de 44 ans sortant du métro. Vers 13 h 45, rue Pierre-Legrand, il a abordé la victime, se disant à la recherche d’un travail. Là encore sans plus d’explications, il a fini par frapper son interlocuteur, avec le marteau dont il ne se démunit vraisemblablement jamais.
Une « abolition de son discernement » diagnostiquée
L’exploitation de la vidéo-surveillance a permis d’isoler une photo de lui, menant les enquêteurs à faire le lien avec l’auteur de dégradations dans un restaurant indien, capté sur vidéo comme mentionné plus tôt. Retrouvé et interpellé le 19 février, il a été placé en garde à vue pour les faits de violences avec arme.
Le médecin psychiatre a toutefois conclu « à l’abolition de son discernement et à son placement en hospitalisation d’office ». Le parquet de Lille renseigne enfin que « lorsque son état de santé le permettra, il sera entendu dans le cadre de l’enquête préliminaire relative aux dégradations sur les vitrines des restaurants toujours en cours ».
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