Une dizaine des plus fervents supporters Briochins sont arrivés vers 11 h 30 au Roazhon Park de Rennes, ce mercredi 26 février 2025. Les Celtics Griffons 22 sortaient à peine de leur véhicule qu’ils entonnaient déjà le chant des supporters.
Car ce soir, c’est le match de l’année pour les Briochins qui vont affronter l’ogre du PSG à 21 h 10. C’est la première fois que l’équipe de N2 va aussi loin en Coupe de France. Le match se joue d’ailleurs à guichets fermés.
« On va installer tout notre petit matos pour ce soir »
Sweats, écharpes, casquettes, drapeaux… Le jaune et bleu est fièrement arboré par les supporters qui sortent, un à un, tous les accessoires de leur voiture. « On est motivé, on est à fond ! (…) On va installer tout notre petit matos pour ce soir », raconte un supporter.
On va faire un max de bruit pour notre équipe !
Face au PSG, les Briochins ont-ils un peu d’espoir pour ce soir, après avoir battu 2 – 1 l’OGC Nice, le 5 février dernier ? « Nous, on ne parle pas d’espoir : si les supporters n’y croient pas, comment voulez-vous que les joueurs y croient ? Moi j’y crois ! », glisse Florian Poinson, meneur des Celtics Griffons.
« Le RCK veut qu’on prenne de la hauteur »
Pour supporter les joueurs au Roazhon Park, où les Celtics Griffons vont-ils pouvoir s’installer en tribune ?
Le RCK (le Roazhon Celtic Kop, groupe de supporters rennais, N.D.LR.) a voulu qu’on prenne de la hauteur (rires). On sera à Mordelles Haut au lieu d’être à Mordelles Bas. Normalement, on devait être présent sur toute la tribune.
Une décision accueillie de façon mitigée par les supporters. « Ce n’est pas l’esprit breton, normalement, on est tous des frères, mais ce n’est pas grave, espérons qu’ils auront à cœur de chanter pour nous les couleurs ce soir », glisse-t-il, en haussant les épaules.
« On en a pour cinq, six heures d’installation »
En attendant ce soir 21 h 10, les Celtics Griffons vont disposer dans l’après-midi une grande bâche sur laquelle est écrit « Saint-Brieuc » ainsi que « des feuilles jaunes et bleues, un peu partout sur la tribune » fournies par la Ville.
Un sacré travail quand on sait que la tribune accueille 6 000 places… « Ça va, ça ne fait pas peur, on l’a déjà fait sur 4 000 places, il y en a que 2 000 de plus et j’ai plus de gars », rit Florian Poinson.
Mais surtout, pour se donner du courage et de la motivation, une petite pause « boisson » au stand bières et « casse-croûte » aux galettes-saucisses s’impose avant les prochaines heures, qui seront décisives.
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