les réactions des politiques dans la Meuse

Ce lundi 31 mars, Marine Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux fermes et surtout cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire pour détournement de fonds publics.

Bien qu’elle ait choisi de faire appel, l’annonce de la condamnation a fait réagir bon nombre de politiciens, notamment dans la Meuse, révèle L’Est Républicain.

Maxime Amblard indigné face à cette décision

Maxime Amblard, député Rassemblement National (RN), a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux. « Quand la justice devient une arme politique, la démocratie vacille ! » a-t-il déclaré, pointant du doigt l’inégalité de traitement entre Marine Le Pen et certains membres du gouvernement Macron, qu’il accuse « d’échapper aux conséquences judiciaires ».

Soutien sans réserve de Florence Goulet

Florence Goulet, députée RN elle aussi, a rapidement affiché son soutien à Marine Le Pen, partageant des extraits d’interviews de la leader politique. Ainsi qu’en republiant un message de Jordan Bardella : « Aujourd’hui, ce n’est pas seulement Marine Le Pen qui est injustement condamnée : c’est la démocratie française qui est exécutée ».

Franck Menonville, perplexe mais prudent

S’il reste prudent en évitant de commenter la décision, Franck Menonville, membre du groupe Union Centriste, s’interroge sur la nécessité d’une inéligibilité préventive pour une ancienne députée européenne qui n’occupe plus de fonction. Il pousse le Conseil constitutionnel à la réflexion tout en se montrant opposé à toute loi d’amnistie concernant cette affaire.

Bertrand Pancher, l’égalité devant la loi

Pour l’ex-député centriste Bertrand Pancher, la décision illustre « l’importance de l’égalité devant la loi ». Selon lui, « tous les hommes et femmes politiques doivent être considérés comme des justiciables ».

Émilie Cariou et les enjeux de l’argent public

L’ancienne députée, Écologie démocratie solidarité, Émilie Cariou ne cache pas son inquiétude vis-à-vis des détournements d’argent public par le parti de Marine Le Pen, qu’elle décrit comme une « machine à cash familiale ».