Ce vendredi 4 avril 2025, la JS Cherbourg (Manche) s’est inclinée (19-32) contre Sélestat (Bas-Rhin) à l’occasion de la 24e journée de Proligue. Voici quelques réactions d’après-match.
Les réactions
- Edu Fernandez Roura (entraîneur, Cherbourg) : « C’est une soirée très compliquée pour nous. On fait vingt premières minutes cohérentes, puis on s’écrase et on n’a pas réussi à revenir dans le match. On a concédé beaucoup de 2 minutes, mais on a aussi 11 pertes de balle en première période. On n’est pas dans notre meilleure période, mais on travaille pour y être, en espérant qu’on arrive à relever la tête le plus tôt possible. On savait que ce serait compliqué ce soir (hier). Ça nous fait mal de faire un tel match devant notre public, l’équipe est marquée, mais il ne faut pas lâcher. Il faut aussi féliciter l’équipe de Sélestat qui a fait un très bon match ».
- Thomas Loppy (pivot, Cherbourg) : « C’est compliqué, surtout au vu de ce qu’on a montré les trois derniers matches. On voulait bien faire, face à une grosse équipe, l’une des meilleures défenses du championnat. On l’a montré en début de première mi-temps en mettant de l’intensité, en faisant des bonnes montées de balle. Ensuite, il y a eu un trou d’air, ils reviennent, ils continuent à jouer leur jeu, sans stresser et ils font le taf. Ce qui est regrettable, c’est notre deuxième période, alors qu’à la pause, on se dit qu’on va faire encore mieux, mais non, rien ne s’est passé comme prévu et on est tombé dans tous les pièges. On a baissé la tête, c’est compliqué, il y a des manquements. On ne triche pas, on s’entraîne bien, mais en match, ça ne fonctionne pas. C’est une défaite amère, mais Sélestat ne démérite pas, c’est une grosse équipe, un rouleau compresseur. »
- Yanis Busselier (arrière droit, Cherbourg) : « Le problème ce soir ? Nos pertes de balle. Il y en a trop eu, on ne s’est pas assez donné, on a été trop linéaire et pas assez vers le but. Sélestat a très bien joué son jeu, mais on n’a pas su s’adapter et on a été notre propre poison. On fait nous-mêmes les erreurs, alors qu’on a travaillé toute la semaine pour ne pas en reproduire. Certaines erreurs sont bêtes, dignes de moins de 13, il faut corriger ça. On a rendu les armes et j’ai un sentiment de honte. Tout le monde a lâché, ça fait mal au cœur. Battre mon père ? Toujours oui, car il y a une forme de compétition et ça me fait plaisir de jouer contre lui. Je me donnerai toujours à fond, mais le plus fort a gagné. »
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