Un incendie s’est déclaré à l’ancien presbytère de Saint-Hilaire-de-Chaléons (Loire-Atlantique), en Pays de Retz, au cours du week-end des samedi 15 et dimanche 16 mars 2025.
Sur le réseau social Facebook, la commune a publié une photo sur sa page, tout en s’indignant.
Certains jeunes semblent avoir une passion pour le feu… Malheureusement, ils ne la canalisent ni dans des effets spéciaux de cinéma ni dans un entraînement de pompiers, mais en déclenchant des incendies bien réels, avec des flammes incontrôlables, des dangers concrets… et des conséquences tragiques.
« Un jeu qui pourrait bien se transformer en drame »
La ville poursuit : « Mettre le feu à un presbytère, une, deux, plusieurs fois ? Une audace inquiétante qui met en danger des biens, mais surtout des vies. Un jeu qui pourrait bien se transformer en drame. »
Elle rappelle que « la sécurité publique est l’affaire de tous ». Et s’adresse aux parents et aux responsables éducatifs : « L’éducation reste le meilleur moyen d’éviter que ces expériences ne se terminent devant un tribunal ou pire, aux urgences. Parce qu’après tout, expliquer les bases du respect et des dangers du feu à ses enfants, c’est sans doute plus simple que d’expliquer pourquoi un jour, tout a basculé. »
La question d’un couvre-feu
La maire de la commune, Françoise Relandeau, relate que l’ancien presbytère a déjà été visité le week-end précédent. « En 2024 aussi, il y a eu un début d’incendie et des costumes d’une association ont été dégradés », souligne l’élue, qui rappelle que ce bâtiment est frappé d’un arrêté de péril et est strictement interdit à toute personne.
« Les jeunes qui font ce genre de choses risquent aussi leur vie », souligne encore Françoise Relandeau, qui ne comprend pas « pourquoi des parents laissent errer des enfants ainsi le soir entre 22 h et 6 h ».
Cela pose clairement la question d’un couvre-feu pour les mineurs.
Des dégradations en d’autres lieux
D’autant plus que d’autres incivilités ont été relevées récemment dans la commune, au niveau de l’arrêt de train à la gare, où des vitres ont été brisées, et dans les toilettes du stade de football où il y a eu des dégradations.
« On passe beaucoup trop de temps à régler ce genre de problème », regrette la maire de Saint-Hilaire-de-Chaléons.
La commune a porté plainte à la gendarmerie.
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