C’est un ouf de soulagement qu’on dû pousser les membres de l’équipe féminine de l’Entente saint-pierraise Tennis de table. Habituées à occuper les premières places du classement de Pro A, les vice-championnes de France en titre traversent cette année une saison loin de leurs standards.
Au point qu’une relégation en Pro B n’était pas inenvisageable.
Un championnat particulièrement relevé
« Cette année, on regarde plus vers le bas du classement que vers le haut », admet Patrick Parmentier, le président du club de Saint-Pierre-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Une situation dans laquelle l’équipe féminine n’a pas l’habitude d’être, elle qui termine systématiquement sur le podium du championnat depuis 3 ans.
Mais cette année, la donne a changé.
Les équipes adverses se sont particulièrement renforcées durant l’été en recrutant notamment de nombreuses joueuses étrangères. Une stratégie que le club n’a pu imiter, faute de budget.
Alors il a fallu batailler pour ne pas terminer entre les 9e et 12e places du classement, synonyme de « play-down », un mini tournoi duquel l’équipe qui finit en 12e et dernière position est reléguée en deuxième division.
Victoire décisive face à Quimper
Mardi 11 février 2025, les filles de L’ESP TT jouaient un match couperet contre Quimper, un concurrent direct dans la course au maintien. Délocalisé dans le gymnase Thierry Omeyer de La Londe en raison des rénovations effectuées dans la salle Calmat-Montier de Saint-Pierre, le match a été parfaitement négocié par les joueuses qui n’ont pas été écrasées par la pression.
Une victoire 3-1 et un bon bol d’air à la clé, avec l’assurance de finir hors de la zone rouge à l’issue de la saison.
Des espoirs aux portes de l’équipe première
Les prochains matchs, sans véritable enjeu si ce n’est une place de classement anecdotique pour un club de ce calibre, seront l’occasion d’intégrer à l’équipe première de jeunes espoirs du club. « Maintenant l’objectif est de se faire plaisir », résume Patrick Parmentier. « On a de jeunes joueuses prometteuses, c’est l’occasion de les faire débuter en Pro A ».
Le président fait notamment référence à Nina Guo Zheng, numéro une mondiale des moins de 15 ans et annoncée comme la relève du tennis de table français. « La fédération nous met la pression pour les faire progresser le plus rapidement possible », explique Patrick Parmentier. Cette même fédération qui voit déjà en elle une représentante française pour les futurs Jeux olympiques…
Mais d’ici là, la talentueuse pongiste aura tout le temps de faire le bonheur de l’Entente saint-pierraise et aider son club à de nouveau tutoyer les sommets du classement.
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