Une nouvelle décision judiciaire, six ans après la mort de Philippe Petitdemange. Un soir d’avril 2019, alors que cet habitant de Vulaines-sur-Seine, âgé de 69 ans, rentrait de son travail, il avait été violemment agressé par deux individus dans le parking de la gare de Fontainebleau–Avon (Seine-et-Marne). Après quatre jours de procès, la cour d’assises d’appel de Paris a rendu son verdict, ce vendredi 21 février 2025. Deux cousins, Sidali L. et Youba D. devaient à nouveau de faits de vol avec violence ayant entraîné la mort de cet inventeur de génie.
Les agresseurs de Philippe Petitdemange condamnés par la justice
Selon Me Thierry Chamon, l’avocat des parties civiles, ce nouveau procès a permis de mieux comprendre le déroulé des faits, alors qu’en premier instance, les accusés s’étaient rejetés la faute. « Sidali a finalement reconnu une clé d’étranglement sur Philippe Petitdemange », indique le conseil. La victime était décédée quatre jours après les faits, des suites de ses blessures et notamment d’une violente strangulation.
Toutefois, selon l’avocat, il reste toujours une énigme dans le dossier, concernant les violences. « Sidali a admis être monté le premier dans les escaliers, mais assure que son cousin aurait tenté de lui arracher la sacoche d’ordinateur. Comme il résistait, il aurait ensuite donné un coup de poing à Philippe… » Une version contestée par Youba, l’autre accusé, qui a totalement réfuté avoir commis des violences.
Les peines diminuées en appel
« Quoi qu’il en soit, c’est un duo infernal, estime Me Thierry Chamon. Aucun n’a dit à l’autre d’arrêter alors qu’ils auraient chacun pu arrêter ce processus criminel. » Les peines de deux cousins, condamnés respectivement à 22 ans et 16 ans de réclusion en première instance, ont toutefois été diminuées par la cour d’assises d’appel de Paris.
Sidali L. a finalement été condamné à 20 ans de réclusion avec une période de sûreté des deux tiers. Youba D. écope quant à lui de 15 ans de réclusion. Les deux hommes auront par ailleurs interdiction de détenir une arme et seront frappés d’une interdiction définitive de séjourner sur le territoire français.
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