Pratiquement trois mois jour pour jour après son départ des Sables-d’Olonne, Louis Duc a rejoint le dimanche 9 février 2025 le port vendéen.
Retour sur cette aventure en cinq temps forts.
Le grand départ
10 novembre 2024, 13 h 02. Parmi les quarante marins qui prennent le départ de la 10e édition du Vendée Globe, on retrouve Louis Duc.
Le Carterétais est seulement le troisième Manchois à tenter l’immense défi de réaliser le tour du monde en solitaire et sans escale après le Granvillais Christophe Auguin (1990, 1993, 1997) et la Britannique Miranda Merron (2020), basée, elle aussi, à Barneville-Carteret.
Le matériel fait des siennes
Moins d’une semaine après avoir pris le large, le 14 novembre, entre les Açores et les Canaries, les affaires se compliquent déjà pour le Manchois. Sous l’effet du vent, son petit spi s’est déchiré avant que le grand ne cède à son tour.
Si rien n’est passé à l’eau, le skipper de 41 ans a tout de même dû s’adapter avec ce handicap pendant la quasi-totalité de la course, devant notamment freiner ses ardeurs face aux autres bateaux à dérive.
Le passage du Cap Horn
Il aura fallu pratiquement deux mois, 59 jours exactement, pour que Louis Duc franchisse le mythique Cap Horn.
Le mardi 7 janvier, sur une mer calme et sous un grand soleil, il est passé de l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, non sans une pointe d’émotion.
Je suis le plus heureux, c’est super d’être arrivé jusqu’ici. J’ai un temps idéal, une visibilité superbe sur ce Cap Horn, et plus beaucoup de vent donc je vais pouvoir le voir encore un peu de temps.
Avant de tracer vers le Nord pour la dernière partie de ce Vendée Globe.
Un nouvel ennui mécanique
Alors que le chemin semble tout tracé vers les Sables-d’Olonne, le Carterétais à la désagréable surprise de constater qu’il a cassé une dérive le jeudi 6 février.
Heureusement, la cassure s’est faite net, n’occasionnant pas d’autres dégâts, notamment pas de voie d’eau, et son Vendée Globe peut se poursuivre.
Une petite frayeur au final, par rapport à la désillusion que venait de connaître Arnaud Boissières, contraint à l’abandon à la suite d’un démâtage une semaine plus tôt alors qu’il devait arriver dans les mêmes heures que Louis Duc.
Le retour à terre
Quelques jours avant de prendre la mer, dans les colonnes de La Presse de la Manche, le Carterétais avait annoncé la couleur : l’objectif était de finir ce tour du monde, vaille que vaille.
Dimanche, à 13 h 10, son vœu a été exaucé, après 91 jours en mer. Il termine en 26e position.
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